vendredi 27 février 2009

Contre la répression du mouvement social manifestation régionale à Saint Nazaire samedi 7 mars


Manifestation régionale à Saint-Nazaire • Samedi 7 mars à 15h devant le tribunal • Contre la répression • Pour le respect des libertés fondamentales (expression, manifestation, droit de grève…) • Pour la libération des condamnés, la levée des peines et l’arrêt des poursuites pour les manifestants criminalisés, ici ou ailleurs • Venez en nombre mardi 10 mars à 14h au Tribunal • pour soutenir les inculpés lors du procès.

Défendons nos Libertés !

Le 29 janvier à Saint-Nazaire, l’intervention violente des forces de police contre la manifestation a provoqué des affrontements entraînant des arrestations, des inculpations, et plusieurs blessés, dont un grave toujours hospitalisé.

Le 2 février, quatre manifestants jugés en comparution immédiate ont été condamné à de la prison ferme par une justice expéditive, sur des dossiers vides. Deux sont toujours incarcérés. Le lendemain, un lycéen était condamné à de la prison avec sursis pour avoir refusé un prélèvement d’ADN pendant une garde-à-vue suite à une manifestation. Nous refusons ces condamnations et exigeons la libération des prisonniers, la relaxe pour le lycéen qui fait appel, la reconnaissance des préjudices et des dédommagements pour les blessés.

Le 10 mars, quatre autres manifestants du 29 janvier, travailleurs et lycéens, passeront en procès pour « participation à rassemblement dissous, violences contre les forces de l’ordre, outrages… », et atteinte à la dignité du chef de l’Etat pour l’un ! Nous refusons ces procès et exigeons l’arrêt des poursuites contre les manifestants.

Cette situation nazairienne s’inscrit dans un contexte : partout, de Tarnac à Notre Dame des Landes, en passant par les Centres de rétention ou la Guadeloupe, la répression s’accroît contre les personnes qui osent se faire entendre et ne pas se résigner. Les atteintes aux libertés démocratiques se multiplient : une stratégie sécuritaire délibérée se met en place pour détourner les esprits de la situation économique et sociale. Tout est mis en oeuvre pour empêcher qu’une légitime colère sociale ne se transforme en opposition politique. Le sarkozysme organise une stratégie de la tension sécuritaire qui vise à constituer un climat de peur et de suspicion généralisée. Elle permet de criminaliser la pensée et l’action de la population qui ne se laisse pas anesthésier. Le développement d’une répression de proximité participe à cette peur diffuse, par la mise au pas de tous les appareils qui participent à l’encadrement des populations : police, justice, éducation, travail social, presse…

Nous refusons toute logique de peur et de renoncement à nos justes revendications.

à l’appel du CODELIB de Saint-Nazaire (Comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires, composé de : Les Alternatifs - ATTAC St-Nazaire et Presqu'île - Collectif 44=Breizh - Comité de soutien à Mikaël - Emgann - FCPE - FSU - Label Gauche - LDH - MRAP - No Pasaran - NPA - PCF - PS - SDEN-CGT - SLB - UDB - UL-CFDT - USM-CGT - Union Syndicale Solidaires - Les Verts, et des individuEs.)
c/o LDH - AGORA 1901, 2bis rue Albert de Mun - 44600 Saint-Nazaire, ou sur internet : www.codelib.info

soutenu par : Les Alternatifs 44 - CGT Port autonome Nantes-St-Nazaire - Collectif nantais contre les dérives sécuritaires - Emancipation Tendance intersyndicale - LO - OCL - PG - SUD éducation 44 - UD CGT 44 - UL UNSA St-Nazaire -Union syndicale Solidaires 44 -

- Débat sur la criminalisation des luttes sociales avec Dominique NOGUERES, Avocate, Vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme, et des Témoins et Victimes de la répression actuelle après la manifestation, à 17H30, à la Maison de quartier d’Avalix 3 rue du Docteur Calmette

Elections européennes : l'unité en question ?


A la date du 26 février, les Alternatifs s'inquiètent du fait que les principales composantes d'un rassemblement de gauche pour une Europe sociale et écologique ne soient pas en mesure d'annoncer des propositions unitaires.

Quelles que soient les annonces unilatérales des uns ou des autres (PCF ou NPA), les Alternatifs n'ont pas reçu à ce jour de réponse aux demandes formulées tant sur les programmes que sur l'organisation de la campagne et aux démarches qu'ils ont entreprises pour réaliser l'unité de celles et ceux qui luttent pour une Europe sociale, écologique et démocratique.

Pour autant, nous ne nous lasserons pas d'agir pour construire cette unité pluraliste, seul moyen d'un résultat décisif aux élections de juin.

Nous sommes partie prenante de la proposition de la Fédération d'une réunion d'urgence avec le NPA, le PCF et le PG pour créer les conditions d'une telle dynamique.

L’exécutif des Alternatifs
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Urgence pour la convergence de la gauche de transformation sociale en juin 2009

par la Fédération

Alors que des mobilisations fortes sont en cours (Guadeloupe, Martinique, monde universitaire, 19 mars...) et que leur prolongement dans les urnes constitue un enjeu majeur pour la construction d'une alternative sociale et écologique, le risque d'échec d'une convergence unitaire à l'occasion des élections européennes de juin 2009 se dessine. Il est urgent de réagir !

La Fédération a souligné, lors de sa rencontre avec le NPA, le 18 février, qu'aucun préalable ne devrait empêcher l'unité de la gauche de transformation sociale.

La demande de rencontre qu'elle a adressée au PCF et au PG le 10 février dernier n'a eu à ce jour aucune réponse.

La Fédération souligne la responsabilité de chacun pour enclencher une dynamique unitaire capable de prolonger le Non de gauche au TCE, de développer la lutte contre le Traité de Lisbonne et de porter ensemble des exigences anticapitalistes et écologiques en faveur d'une autre Europe.

Elle se fait l'écho de l'exigence unitaire qui s'exprime dans toutes les sphères de la gauche de transformation sociale et du risque de la décevoir.

La Fédération propose de concrétiser maintenant une démarche la plus large et la plus ouverte possible. Elle propose au NPA, au PCF et au PG la tenue rapide d'une rencontre pour créer les conditions d'une telle dynamique politique.

mercredi 25 février 2009

Appel aux organisations syndicales et aux travailleurs de France


UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS DE GUADELOUPE

Pointe-à-Pitre, le 23 février 2009
Aux organisations syndicales de France,
Aux travailleurs de France


A l’appel de 49 organisations dont l’ensemble des organisations syndicales de Guadeloupe, dont l’UGTG, une grève générale a commencé le 20 janvier 209 pour exiger du patronat, des Collectivités, de l’Etat :

- Le relèvement immédiat et conséquent des salaires, du minima vieillesse, des minima sociaux. Sachez qu’en Guadeloupe plus de 100 000 personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté sur une population d’environ 450 000 habitants.

- La défense et la création d’emplois, la formation notamment pour la jeunesse.

- La défense et le développement de la production. La défense et l’amélioration du droit et des libertés syndicales.

- La baisse des loyers.

- La protection du patrimoine écologique…

Des manifestations ont rassemblé 25000, puis 65000 et 100000 participants, soit à peu pris 20% de la population de la Guadeloupe. Le 8 février, après 18 heures de négociation, un pré accord sur les salaires est établi entre les parties sous la médiation du Secrétaire d’État à l’Outre Mer et des services de la Direction du travail. Ce pré accord prévoit une aide de 108 millions de l’État aux entreprises. Le Secrétaire d’État revient sur sa position ce qui met en cause cet accord et fait durer le mouvement.

Après la mort d’un syndicaliste dans la nuit du 17 au 18 février, le Premier ministre et le Président de la République affirment vouloir « dénouer la crise –une crise sociale » ; mais que proposent-ils pour augmenter les salaires ? Une prime exonérée de cotisation sociale basée sur le RSA, Revenu de Solidarité Active, y compris pour les salariés touchant 1.4 smic.

C’est un recours à des dispositifs « aide aux pauvres » qui est proposé aux salariés en guise d’augmentation de salaires, c’est une prestation sociale.

De plus, cette prestation, comme celles d’avant, RMI, API, par ses conditions d’application, par les effets pervers qu’elle va générer, risque de démanteler encore un peu plus la famille guadeloupéenne. Les patrons, quant à eux, ne demandent pas mieux car cela peur permet de faire des propositions minimes d’augmentation de salaires, 70€, voire 50€. C’est un mépris des pour les travailleurs de Guadeloupe qui ne demandent pas la charité mais qui exigent une plus juste rétribution de leur travail. Nous ne pouvons l’accepter.

Nous allons reprendre les discussions avec les patrons en présence des représentants de l’Etat, avec la volonté de négocier pour obtenir ces 200€ car cela est possible si les autres parties sont animées de la même volonté.

Nous nous adressons à vous afin que vous fassiez largement connaitre aux travailleurs et à la population la réalité de notre revendication, à l’inverse de la propagande gouvernementale et médiatique présentant les organisations de Guadeloupe impliquées dans la grève générale et singulièrement les organisations syndicales, comme menant une politique extrémiste, raciale et violente.

Les travailleurs de Guadeloupe et leurs organisations depuis 5 semaines font preuve d’une extrême responsabilité.

Recevez, chers camarades, nos salutations fraternelles.

Le secrétaire Général
E. DOMOTA

lundi 23 février 2009

Le droit d'asile en péril ! Manifestation à Nantes mercredi 25 février


En France on peut demander l’asile ? :

Depuis 2006 le nombre de débouté-e-s du droit d’asile est en baisse (23569 en 2007 contre 52000 en 2005 : source OFPRA). Pourtant, cette diminution est due, non pas, à la baisse globale des demandes d’asile mais du fait des politiques qui refoulent de plus en plus de personnes en demande de protection. Aujourd’hui le droit d’asile est « externalisé », ce qui veut dire que ce sont les pays limitrophes de l’Europe qui doivent traiter les demandes d’asile et non plus les pays d’accueil où la personne souhaite se réfugier.

De moins en moins d’argent : le budget 2009 que le gouvernement à prévu pour l’immigration est en forte diminution (-15% par rapport à l’année dernière – source AFP novembre 2008) : c’est particulièrement les aides pour l’asile qui vont être amputées ; seuls les budgets servant au développement des Centres de Rétention ne seront pas touchés !

Ici, en Loire-Atlantique la préfecture a suspendu la prise en charge des personnes en demande d’asile en ordonnant à la plateforme départementale d’accueil AIDA (ayant mission de service public) de stopper la prise en charge de nouvelles personnes par leurs services qui assuraient l’aide juridique, l’accompagnement administratif, l’aide financière, etc depuis le 11 février et jusqu’à une date inconnue. Aujourd’hui, le gouvernement veut régionaliser cette plateforme en fermant tous les autres services des autres départements brisant ainsi la garantie d’un accès aux droits des personnes.

Dans le même temps, la préfecture prive le GASProm de sa possibilité de domicilier les demandeurs d’asile. Or, sans une domiciliation( que ce soit celle d’AIDA ou du GASProm) aucune démarche administrative et juridique n’est possible. Depuis près de 20 ans, cette association est la seule sur Nantes qui domicilie toute personne étrangère qui le souhaite et ce quelle que soit sa situation administrative quant à son droit au séjour.. Cela représente aujourd’hui plus d’un millier de personnes bénéficiant d’une domiciliation GASProm (demandeurs d’asile, Sans-papiers, Rroms). Depuis 2004, le GASProm a un différent avec la préfecture quant à son agrément pour domicilier les demandeurs d’asile. L’association bénéficiant jusqu’à l’été 2008 d’un accord transitoire, que les services préfectoraux refusent de renouveler aujourd’hui malgré l’urgence de la situation et les demandes répétées de l’association.

Ces nouvelles manœuvres préfectorales n’ont d’autre but que de précariser encore plus les personnes étrangères déjà fortement mises à mal dans la politique actuelle et de les limiter dans l’exercice de leurs droits. Dans le même temps, en attaquant le GASProm dans ses activités, la préfecture joue la « guerre des nerfs » en refusant d’apporter des précisions officielles à l’association, tentant ainsi de déstabiliser dans son ensemble le mouvement de solidarité avec les personnes immigrées.


RASSEMBLEMENT MERCREDI 25 FEVRIER 18h00 PREFECTURE DE NANTES

Nous revendiquons :

- le droit de chaque personne menacée dans son pays par la guerre, la famine, la misère et le manque d’avenir à demander l'asile dans le pays de son choix

- l'arrêt des pratiques légales ou illégales qui visent à décourager les migrant-es notamment les personnes en demande d'asile : complexité croissante des procédures et suspicion permanente, conditions de vie indécentes et inhumaines dans les pays « d'accueil » : logement, santé, éducation travail...,expulsions massives et collectives.........

- la réouverture d’AIDA pour les nouvelles personnes en demande d’asile avec les garanties financières nécessaires à son bon fonctionnement

- le rétablissement de l’autorisation de domiciliation administrative pour le GASProm


Action à l’initiative de la Coordination Bretagne-Pays de Loire Solidaire des Personnes Immigrées et du Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable de Nantes

AC !, ASAMLA, Attac 44, Cimade, CGT, CNT, Créagir, CSF, Collectif Enfants Etrangers-Citoyens Solidaires, Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef, Collectif nantais Romeurope, Comité de soutien à une famille kosovare, DAL 44, Espace Simone de Beauvoir, Femmes Solidaires, Fraction Etincelle de LO, GASProm-ASTI, LDH, Logis Saint-Jean, Les Alternatifs, Les Verts, Médecins du Monde, MRAP, NPA, No Pasaran, Parti Communiste Français, Pastorale des Migrants, Repaire/Là-bas si j'y suis, SAF, SMG, Sud animation 44, Sud Etudiant-e, Solidaires, Survie 44, UNEF, Washma-ATMF

dimanche 22 février 2009

Situation faite aux Roms à Nantes : appel aux pouvoirs publics et aux citoyens



Une réalité européenne ...

Esclaves pendant des siècles, les Roms ont toujours été un peuple méprisé, rejeté, discriminé. Nombre d’entre eux ont été déportés pendant la seconde guerre mondiale. Puis, ils ont fait l'objet de politiques de discrimination ou d'assimilation forcée.

Principalement installés dans les pays de l'Europe de l’Est, une grande majorité d'entre eux vivent alors dans une extrême pauvreté avec ses corollaires, malnutrition, illettrisme et dégradation de la santé.

Fuyant ces conditions inhumaines, ils viennent en Europe de l'Ouest pour avoir accès à la scolarisation pour leurs enfants et aux soins élémentaires qui leur sont refusés chez eux. L’espérance d’une vie meilleure, ailleurs ou ici...

... qui devient nantaise .

Depuis quelques années et, de façon plus sensible depuis l'entrée en 2007 de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne, une immigration rom s'installe aux portes de notre agglomération. Devant l'ampleur de cette misère, Nantes-Métropole a installé quelque 350 hommes, femmes et enfants roms sur 3 sites d'accueil temporaire. Pour autant, un millier d'autres Roms se sont mis sur des terrains « diffus » dont les conditions de vie sont déplorables - ni eau, ni électricité, ni sanitaires. Les conditions dans lesquelles les Roms sont installés sur ces terrains sont indignes et créent des tensions. Régulièrement, ils sont victimes d'expulsions.

Ces expulsions à répétition comme seule méthode de résolution de la situation ont pour conséquence d’exercer à l’encontre de la population rom une précarisation sociale, une insécurité humaine, une violence psychologique et une fragilisation de leur état de santé, sans solutions à court ou moyen terme.

Le " mieux vivre ensemble ", le " respect des autres " et la " solidarité " sont des enjeux pour notre société qui a tendance à privilégier l'individualisme et à chercher bien souvent des boucs-émissaires.

Le respect des droits fondamentaux vis-à-vis des Roms migrants et la lutte contre toutes les discriminations dont ils sont victimes, sont essentiels pour assurer la cohésion sociale.

Les associations et organisations signataires de cet appel déclarent :


" Nous demandons que les pouvoirs publics mettent en place des solutions satisfaisantes respectant les droits de tous avec, pour les Roms, des politiques d'accompagnement des familles soit dans leur projet d'insertion dans notre pays, soit dans leur projet d'un retour viable dans leur pays. Les Roms doivent pouvoir vivre dignement sur l'ensemble de l'agglomération nantaise : emploi, logement, éducation, santé.

Nous refusons la politique d'expulsion systématique des sites diffus et la proposition pour seule perspective de l'aide au retour dans un pays de l'Est.

Nous voulons que les politiques publiques à l'égard des Roms fassent l'objet de débats et d'échanges associant tous les acteurs concernés. "


Halte aux politiques de discrimination envers les Roms

Depuis quelques années, des familles Roms, victimes de discrimination dans leur pays, ont choisi de s'installer sur l'agglomération nantaise pour essayer d'y trouver de meilleures conditions de vie.

350 personnes installées sur des terrains conventionnés bénéficient de conditions de vie et d'accueil acceptable. Mais un millier d'autres, faute de choix, survivent dans des conditions inacceptables au mépris des droits humains. Régulièrement, ils sont victimes d'expulsion et de pression policière.

La situation est grave.

Nous, Roms de Nantes, collectif nantais Romeurope, associations et organisations,

- Nous demandons que les pouvoirs publics mettent en place des solutions satisfaisantes respectant les droits de tous.
- Nous demandons des politiques d’accompagnement des familles, dans leur projet d’insertion dans notre pays ou dans leur projet d’un retour viable dans leur pays.
- Nous refusons, et la politique d’expulsion systématique des terrains non conventionnés, et la seule perspective de l’aide au retour.

Les Roms doivent vivre dignement sur l’ensemble de l’agglomération nantaise.

- Nous voulons que les politiques publiques à l’égard des Roms fassent l’objet de débats et d’échanges associant tous les acteurs concernés.

Rassemblement jeudi 26 février 2009 à18 heures devant l'Hôtel de ville de Nantes(2, rue de l'Hôtel de ville)

A l'initiative des Roms de Nantes,soutenu par le collectif nantais Romeurope, les associations et organisations : Association SAnté Migrants Loire-Atlantique-ASAMLA, Bénévoles du terrain de Cheviré, Cimade, Espace-harmonicité, GASProm-ASTI de Nantes, Ligue des droits de l'Homme, Logis St Jean, Médecins du Monde, Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, Une famille, un toit,Syndicat de la Médecine Générale 44, Les Alternatifs,… (liste en cours)

Politique éducative : désobéissance légitime


Lapolitique éducative du gouvernement est aujourd'hui massivement rejetée par les lycéens , les étudiants, les personnels, enseignants ou non, du primaire au supérieur. Partout montent la volonté d'être écouté, entendu, et le refus de voir le service public d'éducation démantelé.Les enseignant-e-s qui nombreux/ses ont signé le manifeste de désobéïssance pédagogique refusent en conscience de mettre en application une politique éducative qui va à l'encontre de leurs convictions et de leurs valeurs.

Les Alternatifs agissent pour la défense et la transformation autogestionnaire du service public d'éducation, ils apportent leur total soutien au mouvement. Les manoeuvres d'intimidation du Ministère de l'Education Nationale et des inspecteurs d'Académie qui retirent une journée de salaire pour sanctionner le refus de la demi heure de soutien individualisé visent à étouffer la résistance légitime des enseignants.

Les Alternatifs condamnent cet autoritarisme borné et agiront dans l'unité avec les associations et les organisations syndicales et politiques engagées dans le soutien au mouvement de désobéissance collective pour exiger la levée de toutes les sanctions et le remboursement des retraits sur salaires déjà effectués.
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Relaxe pour Sami Benmeziane
Les Alternatifs soutiennent l'appel intersyndical à manifester demain lundi 23 février à l'occasion du procès de l'instituteur d'Indre, Sami Benmeziane. Rendez-vous 12h30 Place du Commerce à Nantes.

En réponse à l'invitation du comité de soutien, les élu-e-s nantais des alternatifs se rendront au Palais de Justice pour témoigner leur soutien Sami Benmeziane.

samedi 21 février 2009

Sarko, Jégo, Parisot, à bas la profitation !


Un millier de manifestant-e-s ont répondu à l’appel du très large collectif de soutien aux travailleurs et aux peuples des Antilles et de Guyane ce samedi après-midi à Nantes. Après une prise de parole du collectif citoyens antillais et un hommage au syndicaliste assasiné suivi d'une minute de silence, la manifestation a défilé dans la villes aux cris de « Guadeloupe, Martinique, Guyane, réunion, Solidarité », « Aux Antilles, y’a les békés, en métrople y’a les banquiers, ensemble on va les faire céder », ou encore « Sarko, Jégo, Parisot, à bas la profitation ». La manifestation particulièrement unitaire - c’est un atout important pour la suite - et dynamique s’est rendue à la Préfecture où une lettre au président de la république a été remise.


Prochain rendez-vous militant dès lundi 23 février avec le procès de l’instituteur d’Indre, Sami Benmeziane. Grève et manifestation sont appelées par l’ensemble des syndicats enseignants. Les Alternatifs 44 soutiennent cet appel et vous donnent rendez-vous à 12h30 place du Commerce lundi.

vendredi 20 février 2009

Rassemblement samedi 21 février à Nantes


Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion
Lyiannaj Kont Pwofitasyon


Manifestation samedi 21 février Nantes, 14 h, Place du Commerce

Depuis un mois en Guadeloupe, depuis le 5 février en Martinique, en Guyane, à La Réunion, c’est une véritable lame de fond générale qui s’exprime contre la vie chère, le chômage, la précarité, la détérioration des services publics, les inégalités de toutes sortes.

Jacques BINO, un syndicaliste, a été tué.

C’est le gouvernement et le patronat qui sont responsables de cette situation en refusant de satisfaire les revendications.

C’est pourquoi les organisations soussignées se sont réunies et décident d’appeler à une manifestation samedi 21 février 2009, place du Commerce

Halte à la répression
Halte à la vie chère
Satisfaction des revendications


Signataires : Afrique Caraïbe, Afrique Promo-Culture, Alternative Libertaire, Association des Antillos Guyanais de Loire Atlantique, ATTAC, Comité des Travailleurs et étudiants originaires des Départements d'Outre Mer, UD CGT, FSU, Gasprom-Asti de Nantes, Gwakanka, Les Alternatifs, Ligue des Droits de l’Homme, Lutte Ouvrière, Mémoire de l’Outre Mer, MRAP, No Pasaran, Nouveau Parti Anticapitaliste, Partis Socialiste, Parti Ouvrier Indépendant, SUD Etudiant, Union Démocratique Bretonne, UNEF, Union syndicale Solidaires, …(liste en cours)

mercredi 18 février 2009

Devant le refus du gouvernement, développer la mobilisation !




Depuis l'imposante journée de grève interprofessionnelle et de manifestations du 29 janvier, la mobilisation sociale se poursuit avec force. La grève reconductible dans les universités, les actions dans les hôpitaux, la persistance de la grève générale en Guadeloupe et son extension à la Martinique et à la Réunion en témoignent.

Aucune réponse concrète n'est apportée par le gouvernement.Nicolas Sarkozy a changé de ton, car il ne peut ignorer la force de la mobilisation engagée, mais il maintient le cap de sa politique économique et sociale, et laisse clairement entendre qu'il s'en tiendra là lors de la réunion du 18 février.

Ce qui est concret en revanche, c'est un nouvel apport de six milliards d'euros aux deux grands groupes de l'automobile, PSA et Renault, aussitôt suivi d'une nouvelle annonce de suppressions d'emplois massives par PSA et par Renault. C'est le projet de suppression de la taxe professionnelle, nouveau cadeau de 20 milliards d'euros aux patrons, désastreux notamment pour les collectivités locales et l'investissement public important qu'elles assument. C'est l'inverse de ce qu'il faudrait faire.Ce qui est concret aussi, c'est le refus gouvernemental de répondre positivement aux revendications des antillais et des habitants de La Réunion, en particulier sur l'augmentation des salaires.Ce qui est concret toujours, c'est le refus de toute vision transformatrice prenant en compte la dimension écologique de la crise, la nécessité d'un autre type de production, économe en énergie, soucieuse de la planète et de ses ressources, attentive à la diminution des empreintes écologiques de toute activité humaine.Ce qui est concret enfin, c'est le refus, malgré l'opposition quasi unanime de la communauté universitaire, de retirer le décret Pécresse sur le statut des enseignants-chercheurs, de retirer le dispositif de réforme de la formation et du recrutement des enseignants du 1er et du 2nd degrés ; c'est le refus de l'annulation des suppressions d'emplois inscrites au budget 2009 et du démantèlement des organismes publics de recherche ; c'est le refus de retirer la loi Bachelot qui met à mal l'hospitalisation publique.

Devant toutes ces fins de non recevoir du gouvernement, développer la mobilisation est plus nécessaire que jamais.Les huit organisations syndicales qui avaient pris l'initiative de la mobilisation du 29 janvier ont unanimement constaté lors de leur réunion du 9 février que l'intervention télévisée présidentielle du 5 février n'avait pas apporté les réponses attendues aux exigences exprimées par cette mobilisation. Elles continuent d'exiger la prise en compte de la plate-forme syndicale unitaire et annoncent une nouvelle journée d'action interprofessionnelle pour le 19 mars « pour maintenir la pression dans l'unité d'action ».

Les partis et organisations de gauche signataires appellent à développer l'action et au plein succès de la journée du 19 mars.

La mobilisation sociale, syndicale et politique doit se poursuivre pour exiger d'autre choix s'opposant aux licenciements et aux suppressions d'emplois dans la fonction publique, développant une autre politique des salaires et du pouvoir d'achat, assurant la promotion des services publics et la réorientation du crédit. Il s'agit tout à la fois, de répondre aux besoins sociaux et de favoriser un nouveau type de développement.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, le PG, le PS, La Fédération, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire

samedi 14 février 2009

Les Alternatifs solidaires du GASPROM-ASTI de Nantes


Le Préfet de Loire-Atlantique vient subrepticement de retirer au Gasprom, l’association de soutien aux travailleurs immigrés de Nantes, l’agrément indispensable à la domiciliation des personnes sans logement pour qu’ils ou qu’elles puissent déposer un dossier ou percevoir des prestations sociales.

Bien évidemment le Préfet et ses services n’ignorent pas que depuis de nombreuses années, le Gasprom-Asti de Nantes assure la défense des demandeurs d’asile, des sans papiers et, plus récemment, des Roms, notamment en leur procurant une domiciliation administrative. Ce travail militant et bénévole est reconnu par tous les services sociaux, de la Ville, du Département et de l’Etat, et par tous les responsables politiques. C’est donc en toute connaissance de cause que le Préfet a décidé de retirer l’agrément au Gasprom-Asti de Nantes.

Les Alternatifs de Loire-Atlantique, comme tous les partis, syndicats et associations attachés aux respects des droits humains, sont régulièrement conduits à travailler avec les militant-e-s du Gasprom. Ils affirment aujourd’hui que cette décision du Préfet est une forfaiture.

Solidaires du Gasprom, les Alternatifs 44 s’associent à la riposte unitaire qui se met actuellement en place sur Nantes et le département pour contraindre le Préfet de Loire-Atlantique à inscrire l’association dans la liste des (rares) associations agréées à domicilier les sans logis.

Les Alternatifs 44 rappellent la primauté des droits humains face aux injustices et à la brutalité de l’Etat et de ses services. Ils appellent les responsables des collectivités locales et de leurs services sociaux ainsi que les personnels des services publics à ne pas remettre en cause, dans les dossiers qu’ils sont amenés à traiter, les domiciliations faites au Gasprom ou dans toute autre association de défense des étrangers.
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Dans son édition dominicale, le quotidien Presse Océan publie une première réaction de la Préfecture de Loire-Atlantique à la campagne en cours. « La demande de renouvellement de l’agrément de domiciliation est à l’étude. Il n’y a pas de décision prise pour le moment et certainement pas de retrait. Il s’agit juste du délai d’examen classique. La décision devrait être rendue assez rapidement », indique la Préfecture.

Sauf à considérer que les services de la Caisse d’Allocations Familiales de Loire-Atlantique qui avaient alerté les responsables du Gasprom sur la disparition du nom de leur association de la (courte) liste des associations agréées à domicilier administrativement les sans logis se soient trompés, cette mise au point de la Préfecture comporte deux informations importantes :

- A ce jour, le Gasprom est explicitement habilité à domicilier les étrangers sans domicile fixe comme il le fait depuis des années,

- La demande de renouvellement de cet agrément de domiciliation est à l’étude et la décision n’est pas prise.

Les Alternatifs 44 apprécient positivement cette mise au point mais appellent surtout à rester mobiliser tant qu’une réponse positive ne sera pas officiellement transmise au Gasprom.

jeudi 12 février 2009

Saint Nazaire : mise en place d'un comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires



Appel après les procès de Saint-Nazaire.


Nous constatons que Saint-Nazaire a connu en 48 h. deux jugements iniques :


- La condamnation de ce lycéen mobilisé en décembre, pour refus de prélèvement d’ADN, allant au-delà de la réquisition du procureur (2 mois avec sursis et 300 euros d’amende) ;

- La condamnation de 4 personnes présentes à la manifestation du 29 janvier à de la prison ferme.

Nous n’acceptons pas ces condamnations qui doivent être levées, ne serait-ce que parce qu’elles sont totalement disproportionnées au regard des faits. Elles participent d’une criminalisation des mouvements sociaux qui réduit insidieusement nos libertés fondamentales : liberté d’expression et de manifestation.

Nous demandons aux organisations à l’initiative de la journée du 29 janvier de se solidariser des victimes de la répression, et à tout mettre en œuvre pour obtenir l’arrêt des poursuites, préparer les procès à venir et obtenir la libération des condamnés.

Nous appelons toutes les associations, syndicats, organisations et personnes qui refusent ces dérives sécuritaires et répressives à unir leurs forces dans un « comité de défense des libertés fondamentales contre les dérives sécuritaires ».

Nous proposons de nous retrouver à Saint-Nazaire le mercredi 18 février à 18H00, dans les locaux de la FSU, 9 rue du Lavoir (derrière l’hôtel de ville)


Soutenu par : Les Alternatifs 44 - ATTAC St-Nazaire et Presqu’île - Collectif 44=Breizh - Emgann – FCPE - FSU – Label Gauche – LDH – No Pasaran 44 – NPA - PCF St-Nazaire –PS St-Nazaire - SLB – USM-CGT - Union Syndicale Solidaires, Les Verts, MRAP et des individus.

dimanche 8 février 2009

Non à la fermeture de Béghin-Say ! Poursuite de l'activité sous gestion ouvrière !



Sans surprise, et pour partie au bénéfice de la mission d’expertise conduite sous l’autorité du Préfet de Loire Atlantique, la direction de Téreos a confirmé vendredi dernier, devant le Comité d’Etablissement, sa décision de fermer la raffinerie nantaise l’été prochain et de transférer la production en Espagne.

La fermeture de Beghin-Say se traduirait donc bien par la délocalisation de la production des 110 000 tonnes de sucre produites sur le site nantais dans un pays tiers, par le licenciement des 170 salariés nantais et la suppression de près d’un millier d’emplois, sous-traitants et indirects, menaçant directement l’activité portuaire de la ville.

Si elle était mise en œuvre, cette décision obligerait en outre les consommateurs de Bretagne et des Pays de la Loire - consommation annuelle évaluée à plus de 200 000 tonnes de sucre – à importer massivement le sucre nécessaire à l’industrie alimentaire et à l’alimentation. A ce propos, les Alternatifs soulignent que la mission d’expertise n’a nullement pris en compte les conséquences écologiques durables qu’entrainerait la fermeture de Beghin-Say.

Quatre mois après l’annonce première de cette décision de la multinationale Tereos, aucune des démarches engagées par les pouvoirs publics en lien avec les collectivités locales n’a permis de faire avancer positivement le dossier Beghin-Say. Tout au contraire, il apparaît aujourd’hui clairement que la mission publique d’expertise conduite en lien avec la direction de Téreos n’était que de la poudre aux yeux pour légitimer une décision déjà prise aux yeux des salariés, des sous-traitants et de la population nantaise profondément attachée à sa raffinerie.

Les Alternatifs, comme les salariés de l’entreprise massivement mobilisés avec leurs syndicats CGT et CFDT le 29 janvier dernier, refusent de se résigner à la fermeture de la dernière raffinerie de sucre du Grand Ouest. Mais, pour y parvenir, il s’agit de s’engager sans tarder dans un véritable bras de fer contre le groupe Téréos qui a décidé de liquider le site nantais.

Les Alternatifs considèrent aujourd’hui que la seule perspective réaliste au maintien durable de cette activité industrielle sur le site nantais est la reprise de l’activité par les salariés eux-mêmes sous gestion ouvrière, c'est-à-dire par la mise en place d’une SCOP Beghin-Say en lien avec les collectivités locales.

Jeudi dernier, le Président de la République lui-même n’avait pas de mots assez durs pour condamner les délocalisations et affirmer sa volonté de maintenir le tissu industriel français. Les Nantais jugeront sur pièce.

Pour leur part les Alternatifs proposent :

- Que les salariés et les pouvoirs publics se donnent immédiatement les moyens d’interdire tout démantèlement transfert de l’activité de raffinage : aucune machine ne doit sortir de l’usine nantaise,

- que le site Béghin-Say soit racheté pour l’euro symbolique par Nantes Métropole et immédiatement mis à disposition des salariés pour la poursuite de l’activité sous gestion ouvrière.

Pour y parvenir, il faut sans tarder entrer dans une nouvelle étape de la mobilisation ouvrière et d’organisation de la solidarité populaire avec Beghin-Say.

Les Alternatifs proposent qu’au sortir des vacances scolaires de février soit organisé, sous la responsabilité des syndicats de l’entreprise et en lien avec les collectivités locales, un week-end de journées portes ouvertes pour que le maximum de Nantais puissent mesurer de la richesse et du potentiel industriel que représente Beghin-Say et témoigner de leur solidarité.

vendredi 6 février 2009

Front de gauche contre Sarkozy et sa politique !


Les partis et organisations de gauche réunies mardi 3 février à Paris se félicitent de l’ampleur du succès de la mobilisation sociale du 29 janvier. L’importance des grèves et des manifestations qui ont marqué cette journée témoigne d’un rejet massif des choix politiques du gouvernement Sarkozy-Fillon, marque une colère légitime face aux vagues actuelles de licenciements et de suppressions d’emplois, dans le privé comme dans le public, confirme l’exigence d’un « bouclier social » à l’opposé du « bouclier fiscal » pour les plus riches, et de mesures en faveur de l’emploi et des salaires à l’opposé des choix du gouvernement qui distribue sans contrepartie des milliards aux banques et aux grandes groupes.

Le message de la journée du 29 janvier est clair. Ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise. Contrairement à ce que vient d’affirmer le Premier ministre, la journée du 29 janvier porte clairement la demande d’un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l’emploi, des services publics. Nicolas Sarkozy et le gouvernement ne peuvent se dérober à ces exigences et ignorer les grands axes avancés dans la plate-forme syndicale unitaire.

Plus largement, un très grand débat public est nécessaire dans le pays sur les mesures alternatives aux choix politiques actuels qui permettront de s’attaquer réellement et efficacement aux racines de cette crise et d’imposer une autre répartition des richesses et un autre type de développement.

Les organisations réunies apportent leur soutien aux mobilisations qui se développent ces jours ci dans l’éducation, dans l’enseignement supérieur et la recherche où le gouvernement doit revenir sur la loi Pécresse et ses décrets d’application, dans les hôpitaux et la santé, où l’inscription à l’ordre du jour du Parlement le 10 février prochain du projet de loi Bachelot doit être annulée. Parce que ces textes représentent des attaques inacceptables contre les services publics, elles appellent à prendre et à soutenir dans les jours qui viennent les initiatives nécessaires pour les combattre.

Elles s’alarment dans ce contexte des atteintes répétées aux libertés publiques et syndicales, qui en cherchant à intimider les mouvements de contestation, conduisent à une inquiétante dérive autoritaire du pouvoir qu’elles ne peuvent accepter.

Enfin, elles tiennent à apporter leur soutien à l’imposant mouvement social qui mobilise depuis plusieurs semaines la Guadeloupe, et demandent au gouvernement d’engager au plus vite de réelles négociations sur les revendications exprimées, notamment sur la question du pouvoir d’achat.Les organisations réunies ont convenu de se revoir après l’intervention télévisée présidentielle du 5 février et la réunion des organisations syndicales prévue le 9 février pour décider de la suite de leur démarche commune en appui du mouvement social.

Les Alternatifs, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Lutte Ouvrière, le MRC, le NPA, le PCF, le PCOF, le Parti de gauche, le PS, Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo

mardi 3 février 2009

Etat policier contre injustice sociale


En condamnant à de lourdes peines d’emprisonnement les quatre personnes interpelées suite aux violences policières du 29 janvier dernier, le tribunal de Saint Nazaire a pris une grave responsabilité dont la justice ne sort pas grandie.

Cette décision de justice intervient dans un contexte policier particulièrement détestable sur Saint Nazaire avec, outre l’invraisemblable mise en examen d’un manifestant pour offense au chef de l’Etat, la multiplication des contrôles de police à l’égard des jeunes lycéenne-s et ouvriers soupçonnés d’avoir participé aux affrontements de jeudi soir.

Si le gouvernement espère ainsi tarir le rejet croissant d’une politique désastreuse et les mobilisations qu’elle nourrit par la répression et l’intimidation, il se trompe lourdement.

Pour les Alternatifs 44, il est de la responsabilité de toutes les forces du mouvement social - associations, syndicats et partis - de se mobiliser sans délai contre la brutalité et l’arbitraire de la répression policière, afin de garantir à tous le droit d’exprimer sa colère contre Sarkozy et sa politique et de le manifester.
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EFFAREMENT !
C’est avec effarement que les Alternatifs ont pris connaissance de la sanction infligée à Mickaël, jeune lycéen qui avait refusé un prélèvement ADN pour son action dans les mobilisations lycéennes.

Deux mois de prison avec sursis, 300 euros d’amende et 105 heures de TIG – soit 3 semaines ! - : faut-il comparer le niveau de la sanction à la relaxe décidé, il y a tout juste un an à Saint Nazaire, lors du procès du Queen-Mary. Heureusement, il y a un an, le Parquet avait fait appel. En fera-t-il de même pour Mickaël ?

Pour les Alternatifs 44, la leçon est claire et vaut avertissement pour tous : face aux ravages de la crise du capitalisme et à la résistance de la jeunesse et du monde du travail, l’état sarkozyste déploie une toile autoritaire et répressive pour tenter de museler les mobilisations sociales. En deux jours, la Ville de Saint Nazaire est devenue un symbole de l’iniquité.

Les Alternatifs ne l’acceptent pas et appellent aux mobilisations les plus larges pour défendre le droit de résister et de s’opposer.

lundi 2 février 2009

Mobilisation pour que le Planning Familial puisse continuer d'assurer ses missions !


Aux cotés du Planning Familial, défendons le droit à l'information,à l'éducation, à la sexualité, pour toutes et tous

En diminuant de 42 % dans la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des actions d’information, d’éducation et de prévention dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.
Par cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information et la prévention concernant la contraception, la fécondité, la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels.


Ces missions d’utilité publique sont donc très clairement menacées par la baisse des financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations aux côtés de l’Etat.

Pourtant, dans une société où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées par la violence, où les campagnes nationales de prévention et d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces, ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales !
450.000 personnes bénéficient chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations départementales de Métropole et des DOM. La conséquence de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.


L’Etat doit assurer sa responsabilité nationale pour l’information, l’éducation à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet 73.

L’Etat ne doit pas supprimer les lieux d’écoute et de parole, mais les développer.

L’Etat ne doit pas supprimer les interventions collectives, mais les développer.

L’Etat doit donner aux associations qui assurent ces missions, les moyens aujourd’hui nécessaires, pour le développement de leurs activités et de leurs interventions.

Tous ces acquis sont récents, ces droits sont fragiles,nous avons lutté pour les obtenir,luttons ensemble pour les défendre !

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Les Alternatifs 44, signataires de cet appel national, vous invitent à le signer - en cliquant sur le titre de l'article - et à le faire connaître car seule une large mobilisation populaire et démocratique peut - et doit - contraindre le gouvernement Sarkozy-Fillon à reculer et à maintenir un niveau de subventionnement public conforme aux missions effectives des équipes du Planning Familial.

Louisette GUIBERT, conseillère municipale de Nantes, est intervenue en ce sens lors de la séance du conseil municipal du 30 janvier dernier et a réaffirmé le soutien des Alternatifs à l'équipe nantaise du Planning Familial.

Planning Famial, 16, Rue Paul Bellamy 44000 Nantes, téléphone 02 40 20 41 51

dimanche 1 février 2009

Relaxe pour Sami Benmeziane


Plus d'un millier de personnes réuni hier soir samedi 31 janvier à la salle des fêtes d'Indre en soutien à Sami Benmeziane, c'est peu dire que la mobilisation a dépassé tous les espoirs. Dans une ambiance particulièrement combative, les participant-e-s ont tour à tour entendu le maire d'Indre, Jean-Luc Le Dren, Sami Benmeziane, deux instituteurs de Marseille également victimes de répression, Dominique Noguères, de la Ligue des Droits de l'Homme, la représentante de la FCPE, Christian Mahieu de l'union syndicale Solidaires et, enfin, Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU au nom de l'intersyndicale FSU-CGT-CFDT-UNSA. Tous ont dénoncé le climat actuel de répression contre celles et ceux qui s'opposent aux contre-réformes de Sarkozy et appelé à renforcer la mobilisation pour exiger la relace de Sami Benmeziane dont le procès se déroulera à Nantes le lundi 23 février prochain.

Agir, résister, gagner.

Les Alternatifs 44, membres du comité de soutien à Sami avec la plupart des partis et mouvements de gauche du département, se félicitent de l'appel unitaire à la grève des enseignants lancé conjointement par la FSU, la CGT, l'UNSA, la CFDT et SUD Education pour le lundi 23 février, jour du procès de Sami Benmeziane.

Ensemble, syndicats enseignants et comité de soutien appellent à se rassembler lundi 23 février à 12h30 place du Commerce à Nantes pour rejoindre le parvis du Palais de Justice à 13h30.

Les Alternatifs soutiennent cet appel et invitent à participer nombreux à ce rassemblement pour exiger la relaxe de Sami Benmeziane.

- la pétition de soutien à Sami est disponible en ligne en cliquant sur le titre de cet article.