dimanche 12 décembre 2010

Un logement ou un hébergement d’urgence pour toutes et tous. Après les promesses, des actes ! Manifestation samedi 18 décembre à Nantes.

En 2007, Nicolas Sarkozy : “Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine ». En novembre 2010 : Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, rappelle le principe d’accueil inconditionnel dans les centres d’hébergement d’urgence : « Il y a une mise à l’abri humanitaire, quelle que soit la situation individuelle des personnes ».
Et pourtant, à Nantes, comme ailleurs, des personnes isolées, des familles avec des enfants souvent très jeunes vivent dans des conditions indignes : ils trouvent refuge dans des hébergements très précaires (squats, garages, voitures , caves…) ou sont à la rue lorsque leur appel au 115 reste sans solution.

80% des demandeurs d’asile isolés sont sans hébergement.

Le collectif UCIJ exige de tous les pouvoirs publics :
- l’augmentation du nombre de places d’urgence et des Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA)
- la réquisition des logements vides
- la construction massive de logements sociaux avec des loyers abordables pour tous


Le droit au logement est un droit fondamental qui doit être respecté.


Rassemblement : 18 décembre 2010, à 15h,  Allée Duguay-Trouin, à Nantes


Collectif nantais « Uni-e-s contre une immigration jetable »AC !, CSF, CGT 44, Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires-RESF44, CIMADE, DAL 44, FSU, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, Le Parti de Gauche 44, Le PCF, Les Alternatifs, MODEM44, MRAP, NPA, No Pasaran, SAF, SMG, Sud-Etudiants, Tous Solidaires-Chateaubriant, UNEF, US Solidaires

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