mardi 30 avril 2013

Après le vote de la loi pour le mariage et l'adoption pour tous, communiqué de la commission LGBTI des Alternatifs


Les Alternatifs se réjouissent du vote, par l’assemblée nationale, de la loi pour le mariage et l’adoption pour tous, ce malgré les manifestations des opposants qui ont engendré des actes d’une rare violence envers les homosexuels. On regrette toutefois le recul sur la procréation médicalement assistée qui, dans les premiers projets de loi, devait être autorisée pour toutes les femmes. 

Les Alternatifs souhaitent que la saisine du conseil constitutionnel ne mène pas à la remise en question de la loi telle que votée. La France est le 14ème pays au monde et 9ème pays européen à accepter le mariage pour tous. Nous continuerons à nous battre pour faire valoir les droits humains, en particulier dans les pays où les lois sont ouvertement homophobes, afin que l’homosexualité soit universellement décriminalisée et dépénalisée. Nous apporterons aussi notre soutien actif aux associations et mouvements qui luttent pour l’égalité : mariage et adoption partout dans le monde ! Nous continuerons à promouvoir les droits des LGBTI en France afin que toutes les revendications qui font consensus parmi les associations trouvent une issue favorable.

lundi 29 avril 2013

Contre la Finance et l'austérité, Marche citoyenne pour la 6ème République - L'appel de la fondation Copernic



Le choix fait par le président de la République de mener une politique économique et sociale se situant dans la droite ligne de celle de son prédécesseur a abouti à une crise sociale sans précédent, avec une augmentation continue du chômage, le développement de la précarité, en particulier chez les jeunes et les femmes, une baisse globale du pouvoir d’achat. La France s’enfonce petit à petit dans la récession et le gouvernement a prévu de s’attaquer maintenant à la protection sociale, et de procéder à des restrictions budgétaires massives en 2014, rajoutant ainsi de la récession à la récession.

Non seulement le gouvernement s’est avéré incapable de commencer à sortir le pays de la crise, mais la politique menée l’y enfonce chaque jour davantage. Profondément affaibli sur le plan économique et social, le gouvernement subit une tourmente politique avec ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Cahuzac. Sa légitimité politique est entamée quand le ministre chargé de mettre en œuvre la « rigueur » budgétaire est lui-même un fraudeur du fisc, ayant pu mentir effrontément pendant des semaines, alors que l’enquête journalistique avait établi les faits, tout en étant soutenu par le Premier ministre et les autres membres du gouvernement. Les réponses du président de la République, se réduisant à diverses mesures de transparence, ne sont pas à la hauteur des problèmes posés. Dans cette conjoncture, le combat contre le mariage pour tous tend à prendre une signification politique remettant en cause le bien-fondé même de la gauche à gouverner et accentue encore la porosité entre la droite et l’extrême droite. Une crise politique profonde, s’enracinant dans la crise économique et sociale, est aujourd’hui à l’œuvre.

samedi 27 avril 2013

"Nous n’avons pas viré Sarkozy pour mettre en place une équipe qui continue le travail !" - L'appel d'Anne Debregeas à la marche citoyenne contre la finance et l'austérité et pour une Sixième République


Le 5 mai, je participerai à la marche citoyenne contre la finance et l’austérité et pour une Sixième république. Parce qu’un an après son accession au pouvoir, le Gouvernement socialiste n’a rien fait pour rompre avec les politiques libérales qui creusent les inégalités, laissent se développer la pauvreté et la précarité, détruisent peu à peu nos systèmes de solidarité Le gouvernement semble s’être mis au service d’une caste de privilégiés au détriment du plus grand nombre. 

Depuis un an, aucun signe de rupture avec l’Europe ultralibérale qui prive les peuples de démocratie et leur impose une politique d’austérité catastrophique. Depuis un an, aucune politique de relance : 

 - Pas de réforme fiscale digne de ce nom : le Gouvernement se contente de faire miroiter des mesures symboliques, comme la tranche d’imposition à 75%, pour ensuite les retirer ; le capital reste moins taxé que le travail, les riches moins taxés que le classes moyennes et modestes, les niches fiscales inutiles perdurent, la lutte contre l’évasion fiscale reste un vain mot .. et on découvre que le ministre du budget en profitait ! 

 - Pas de politique de l’emploi susceptible de stopper le développement du chômage, voire de le faire régresser. Là encore, des mesurettes symboliques comme les contrats de génération. Mais aucune embauche nette dans le secteur public (les embauches dans l’Education ne font que compenser les suppressions dans les autres secteurs), secteur qui représente pourtant 20% de l’emploi total. Pourquoi ne pas annoncer des créations de postes massives dans le public ? Les effets seraient immédiats et garantis, et le coût largement finançable par une politique fiscale ambitieuse (la seule suppression des niches fiscales inutiles ou un contrôle minimum de l’évasion fiscale y suffiraient largement). Et les besoins sont gigantesques, dans l’éducation, la santé, la petite enfance, la dépendance, la justice, mais aussi dans les secteurs liés à la transition énergétique (développement de transports en commun, travaux d’isolation des bâtiments, etc.). Qu’attend le Gouvernement pour annoncer de telles mesures ? 

jeudi 25 avril 2013

1er Mai - 5 Mai : dans la rue contre la finance et l'austérité - Pour la 6ème République


Le 1er mai, refusons la régression sociale

Le gouvernement a tenté de faire passer l'Accord national interprofessionnel au moyen du vote bloqué au Sénat... La détermination des sénateurs du Front de Gauche a imposé une réouverture du débat.
Le gouvernement veut maintenant s'opposer au vote de la loi d’amnistie des syndicalistes et militants associatifs !
Le MEDEF ne doit pas faire la loi ! La manifestation du 1er mai et la marche du 5 mai sont deux occasions de dire non aux lois de régression sociale.
L'amnistie c'est maintenant !
L'alternative à l'austérité, c'est possible !
Le Front de Gauche appelle à faire du 1er mai une journée de mobilisation en manifestant partout massivement à l'appel des organisations syndicales qui refusent l'austérité, la régression sociale et la domination de la finance.

mercredi 24 avril 2013

Le gouvernement contre l’amnistie des syndicalistes traînés en justice lors des mouvements sociaux


Le ministre des Relations avec le Parlement, M. Vidalies, vient d’annoncer que le gouvernement n’était pas favorable à l'amnistie des syndicalistes traînés en justice lors de mouvements sociaux. En clair, que le gouvernement ne soutiendra pas au Parlement le projet de loi, voté en première lecture au Sénat, qui amnistiait a minima les syndicalistes poursuivis le plus souvent pour s’être mobilisés contre des plans de licenciement et des provocations patronales. 

Cette déclaration abjecte sera allée droit au cœur d’un MEDEF qui n’avait pas ménagé ses critiques après le vote du Sénat. Et de l’UMP. 

Les Alternatifs 44 considèrent que cette décision gouvernementale, ahurissante pour un gouvernement qui ose encore se réclamer de gauche, non seulement tourne le dos à ses propres engagements mais s’inscrit explicitement dans la lignée sarkozyste de la criminalisation de l’action syndicale. 

Contre l'offensive islamophobe... Un Front large et massif - appel de militant-e-s du Front de Gauche


Suite au développement des discriminations contre des mères dans l'accompagnement des sorties d'école, aux réactions à l'arrêt de la Cour de cassation dans l'affaire Baby-Loup et au projet de loi sur l'extension de l'interdiction du port du voile, nous, militant-e-s, sympathisant-e-s, électrices et électeurs du Front de gauche, voulons construire l'expression publique et collective d'une autre voix, celle de l'égalité réelle des droits pour les musulman-e-s, pour ceux et celles qui sont considérées comme tel-le-s en France et plus largement pour toutes les personnes discriminées. 

Alors que la France a été condamnée par le comité des droits de l'homme de l'ONU pour sa loi du 15 mars 2004 contre les signes religieux à l'école, les offensives contre les musulman-e-s, français-e-s et étranger-e-s, vivant en France, se multiplient, alimentent un climat d'islamophobie et de racisme grandissant et renforçant des discriminations généralisées au point de faire système (contrôles policiers, emplois, logements, éducation...) contre un nombre grandissant d'habitants de ce pays, l'Etat étant en première ligne. 

Le racisme s'attaque également à des populations sur le territoire européen depuis des siècles, comme le montrent la stigmatisation et le racisme institutionnel contre les populations roms. 

mardi 23 avril 2013

Le scandale ne doit pas cacher le système ! L'appel des Alternatifs aux manifestations du 1er mai et du 5 mai.


Un ministre socialiste pratiquant la dissimulation et l’évasion fiscales fait désordre, surtout quand ce ministre est représentatif, parmi d’autres, de la main tendue par François Hollande à la finance et le propagandiste zélé des sacrifices pour les classes populaire. Et voir s’indigner des journalistes habituellement zélateurs du libéralisme, qui hier pourfendaient les "procédés douteux" de confrères plus combatifs, est assez étonnant. 

Hélas, les mesures de "moralisation de la vie politique" proposées par le pouvoir ne s’attaqueront qu'aux effets, pas aux causes. 

"Trop de démocratie tue la liberté d'entreprendre !

Sous le terme de "gouvernance", qui relègue au rang de vieilleries superflues le conflit politique et social, voire le vote lui même, pointe la tentation autoritaire. Les oligarchies et les gouvernements qui appliquent leur politique, veulent imposer partout en Europe, contre la volonté des peuples, des politiques d'austérité et de régression sociale. 

On se souvient de la rage des dominants après la victoire du NON au projet de Traité Constitutionnel Européen en 2005, et leur promptitude à contourner la volonté populaire. Leur réponse est de plus en plus la concentration, l’opacité, la mise hors du contrôle citoyen des procédures de décision. 

lundi 22 avril 2013

Retour sur les rencontres citoyennes de Nantes, par François Longérinas (Parti de Gauche)


Il ne pleut pas sur Nantes, quand le Front de Gauche 44 tient ses Rencontres citoyennes 
Quelle plus belle démonstration pouvais-je vivre de l'inutilité de Notre-Dame-des-Landes en faisant l'aller-retour Paris-Nantes dans la journée de samedi pour ces belles rencontres du Front de Gauche de la Loire atlantique? Départ à Monparnasse à 8h53 et retour au même endroit à 22h14, avec le loisir de participer à un atelier le matin, un autre l'après-midi, puis d'intervenir en séance plénière, tout en ayant pris le temps d'un vrai bon repas et d'un apéro avant de repartir. La messe est dite. 

Nos amis nantais ont réussi l'exploit de réunir près de trois cents personnes, pour la plupart membres de l'une des organisations politiques du Front de Gauche (PC, PG, Gauche unitaire, Gauche anticapitaliste ou Alternatifs), mais beaucoup d'autres participant-e-s sont intervenus dans les débats en précisant qu'ils n'étaient pas « encartés ». 

Pourtant les relations ne sont pas toujours faciles au sein du FDG 44, nos camarades communistes étant souvent tiraillés entre la crainte de perdre des élus aux prochaines élections et la volonté de construire une véritable alternative de gauche à la politique ultra-libérale menée par le gouvernement PS-EELV. Le nucléaire en question. Il faut reconnaître que les débats étaient sereins et directs. J'en veux pour preuve l'atelier Ecologie-énergie, auquel j'ai participé, avec un scientifique, membre du PC, qui a tenté de démontrer, non sans talent, que le mix énergétique le moins coûteux et le plus efficient intégrait la relance de l'industrie nucléaire, qui, comme l'on sait, n'a que peu d'influence sur le réchauffement climatique. Pour ce monsieur, "les déchets ne sont pas un problème et puis de toute façon, on ne peut vivre sans risque!" Il a enfin fini par nous révéler qu'il était retraité du CEA et de l'agence de sûreté nucléaire; ce qui explique sans nul doute à la fois ses compétences, sa foi inébranlable dans les vertus de l'atome... et son aveuglement;-) Tout cela s'est fait avec une conscience partagée de l'urgence écologique, mais pas vraiment d'accord sur les mesures concrètes, comme la sortie du nucléaire ou la sobriété énergétique comme premier levier de baisse de la consommation. Cela dit, j'ai pu vérifier que nos amis des Alternatifs et de Gauche anticapitaliste partagent le même point de vue que nous autres du PG sur ces questions... 

vendredi 19 avril 2013

Manifestation contre l'homophobie samedi 20 avril à Nantes - L'appel du Front de Gauche 44


Le Front de gauche de Loire-Atlantique dénonce avec la plus grande vigueur les déclarations et agissements de la droite et de l’extrême droite alliées pour faire échec au mariage pour toutes et tous.

Leurs propos va-t-en-guerre, les menaces et pressions exercés sur les militantes et militants et sur les élu-e-s sont à mettre en relation avec les violences exercées actuellement contre des homosexuel-le-s et leurs organisations, comme ce fut le cas récemment à Nantes. 

Pour le Front de Gauche, le droit au mariage pour toutes et tous constitue un pas en avant décisif sur le chemin d'une réelle égalité des droits dans toute la société. La droite et l’extrême droite tentent de faire reculer ce combat aux prix de déformations délirantes de l'image du monde réel, d'appels à la haine et à la violence. Nous ne les laisserons pas faire ! 

Le Front de Gauche de Loire-Atlantique appelle à rejoindre la manifestation unitaire contre l'homophobie le 20 avril à 14H place Royale à Nantes.

jeudi 18 avril 2013

Appel des écologistes à la grande marche citoyenne du 5 mai pour la 6e République


Nous, militant-e-s écologistes, le constatons chaque jour : la question démocratique, par exemple à travers les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII), vient percuter l’urgence écologique. Nous affirmons que la nécessaire bifurcation écologique de nos sociétés passe par une refondation des institutions de la République.

Que nous l’appelions écosocialiste, alterdéveloppement, objection de croissance, 6e République ou autrement, tou-te-s nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s. 

Aujourd’hui les grandes décisions en matière d’énergie et d’aménagement du territoire n’impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s’élaborent souvent dans l’opacité la plus totale ou en refusant d’entendre les mobilisations populaires. 

Projets d’aéroport de Notre Dame des Landes, de lignes à grande vitesse, construction de l’EPR de Flamanville, site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure sont aujourd’hui autant de symboles de la confiscation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l’argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires. 

Les scandales financiers et les confits d’intérêt ne se cantonnent pas aux paradis fiscaux et autres banques suisses. Des soupçons de corruption planent sur les agissements d’Areva au Niger ; des conflits d’intérêts pointent les travaux du Lyon-Turin, des élus et l’entreprise Vinci ; la puissance des lobbies pétroliers et pro-gaz de schiste se confirme chaque jour. 

mercredi 17 avril 2013

Vinci dégage ! Ni dans nos Universités, ni à Notre Dame des Landes, nous ne voulons des partenariats public-privé ! - tract unitaire


Qu’est-ce qu’un « partenariat public privé » ? 

Inventés dans la Grande Bretagne de Margareth Thatcher, les PPP sont arrivés en France en 2004 et se sont développés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lors d’un PPP, une autorité publique (mairie, université, ministère…) confie à une entreprise privée la conception, construction, entretien, maintenance et gestion d’un équipement public (prison, hôpital, collège, stade, TGV…). La collectivité acquitte ensuite pendant 15, 20, 30, voire 40 ans un loyer auprès de l’entreprise privée, avant de devenir propriétaire de l’équipement. 

Au lieu de recourir à l’emprunt et à des crédits d’investissement, la puissance publique dissimule sa dette en la transformant en coûts de fonctionnement. 

Pourquoi les PPP posent-ils problème ? 

- Les 3 ou 4 grands groupes (Vinci, Bouygues…) susceptibles de contracter des PPP cherchent avant tout à accumuler des profits. Il y a donc risque quant à la qualité et l’entretien des équipements, ainsi qu’en terme de sécurité. De nombreuses négligences ont été constatées, par exemple, à l’hôpital sud-francilien, construit en PPP. 
- Les PPP induisent un surcoût considérable pour des collectivités déjà très endettées : en moyenne, les droits qu’elles acquittent auprès de leur partenaire privé représentent un surplus 20 à 50% par rapport à une prise en charge publique. Le « pentagone français », dont le coût initial était de 745 millions d'euros, coûtera ainsi à l'Etat… 3,5 milliards d'euros. 

Reprendre la rue pour ne pas la laisser demain aux fascistes, rejoindre les mobilisations populaires qui s’exacerbent, notamment en Europe du Sud, expliquer, résister, proposer : c’est maintenant !





Démasquer un ministre socialiste pratiquant la dissimulation et l’évasion fiscales ne peut pas faire de mal. Notamment quand ce ministre est très représentatif, parmi d’autres, de la main tendue, après le poing, par Hollande à la finance, et le propagandiste zélé des sacrifices pour les classes populaire. Et voir s’indigner les journalistes de Cour, qui hier pourfendaient les "procédés douteux" de confrères plus pugnaces, est également assez réjouissant. Mais les mesures de "moralisation de la vie politique" envisagées par le pouvoir s’attaqueront aux effets, pas aux causes.

Trop de démocratie tue la liberté d'entreprendre !

Certes, le discours n’est pas aussi clair, pourtant, sous la "gouvernance", qui relègue au rang de vieilleries superflues le conflit politique et social, voire le vote lui même, pointe la tentation autoritaire. On se souvient de la rage des dominants après la victoire du NON au projet de Traité Constitutionnel Européen en 2005, et leur promptitude à contourner la volonté populaire. Mais la concentration, l’opacité, la mise hors contrôle citoyen des procédures de décision, la sanctification d’une pensée unique économique, le recours a une expertise qui n’est le plus souvent que la voix de son maître, le capital, vont dans le même sens. Ici comme au niveau de l’Union Européenne, il s’agit de vider la démocratie de tout contenu réel. Et qu’importe, en dernière instance, qu’équipes de "gauche" ou de droite se succèdent, puisque le coeur du système est préservé. 

Ainsi, il y a quelques semaines, le "Financial Times", bien représentatif des milieux d’affaires britanniques, prenait acte, avant le premier tour des élections italiennes, de l’échec prévisible de Monti, mais s’en consolait facilement en espérant un gouvernement stable de centre gauche a même de garder le cap. 

Troisième jour de grève des facteurs de Nantes Eraudière, Nantes Rollin et Montbert : le Front de Gauche solidaire


A l'appel de leurs syndicats SUD et CGT, les factrices et facteurs de Nantes Eraudière (44300), Nantes Rollin (44100) et Montbert entament leur troisième jour de grève. 

Quasi-unanimement, elles et ils refusent des plans de réorganisation qui se traduiraient par d'importantes suppressions d'emplois (près de 10% pour les deux grands bureaux nantais, dans des quartiers qui connaissent un important développement) et par la détérioration du service rendu aux usagers.

Le Front de Gauche 44 l'affirme : ces femmes et ces hommes défendent l'emploi et le service public. Ils et elles ont raison. Elles et ils ont toute notre solidarité.
Le Front de Gauche 44 n'accepte pas l'attitude de la direction départementale de La Poste qui refuse toute véritable négociation avec les grévistes et leurs organisations syndicales.

Pour le Front de Gauche 44, il appartient au représentant de l'Etat de mettre en demeure la direction de la Poste d'ouvrir des négociations et de répondre aux attentes des postiers en grève. Enfin, le Front de Gauche 44 invite la population à affirmer sous toutes les formes sa solidarité avec ses factrices et facteurs.

mardi 16 avril 2013

Paris dimanche 5 mai : il est temps que le peuple s'en mêle ! Contre la finance et l’austérité, marche citoyenne pour la 6ème République !


La lamentable affaire Cahuzac n’est pas seulement la faillite d’un homme. C’est celle de la Cinquième République et des politiques entièrement soumises au règne de la finance. 

Alors que le pays s’enfonce dans la crise, il est urgent de rompre avec les politiques d'austérité en France comme en Europe, d’en finir avec le dogme de la réduction des dépenses publiques qui appauvrit les peuples et la domination des actionnaires qui licencient pour accroître leurs profits. Il faut donner la priorité à l’emploi, aux services publics et au partage des richesses pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux. Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue. 

D’année en année, l’abstention, la défiance et le dégoût envers le système politique ne cessent de progresser. Cette Constitution érige en vertu l’irresponsabilité devant le peuple, admis à voter sur les grandes orientations nationales une fois seulement tous les cinq ans. Elle installe un bipartisme qui enferme les choix du pays. Elle a permis la forfaiture du traité de Lisbonne en violation du « non » des Français au Traité constitutionnel européen de 2005 puis la ratification sans débat populaire du traité Merkozy contrairement aux engagements du candidat Hollande. Elle est le moyen d’imposer au pays des politiques d’austérité fauteuses de chômage et de pauvreté alors qu’elles sont insupportables au grand nombre et de plus en plus contestées au sein même de l’actuelle majorité parlementaire. Elle bloque tout changement qui pourrait mettre à bas la petite oligarchie en place et son ordre social conforme aux intérêts de la finance. Elle se dit garante d’un « pouvoir fort » mais ne fait rien face à la finance, face à l’Europe austéritaire, face aux délocalisations. 

lundi 15 avril 2013

La Poste : grève des factrices et facteurs des plate-forme courrier de Nantes Eraudière et Nantes Rollin - Les Alternatifs nantais solidaires

dans les rues de Nantes - photo SUD TT

Depuis ce matin, lundi 15 avril, la quasi-totalité des factrices et facteurs des deux grands centres courrier de Nantes, Nantes Eraudière et Nantes Rollin, est en grève illimitée contre une nouvelle réorganisation décidée par la direction de La Poste. 

Cette réorganisation prévoit la suppression de près de 10% des emplois sur les deux sites concernés. Les syndicats SUD et CGT, qui ont appelé à la grève, estiment que cette réorganisation entraînerait une détérioration importante des conditions du travail des postier-e-s concernés et une dégradation significative du service rendu aux usagers. 

A l’instar de son PDG, dont les propos méprisants(1) à l’endroit de ses salariés viennent d’être rendus publics dans l’ouvrage du journaliste Hervé Hamon, la direction locale de La Poste semble davantage mobilisée pour faire traîner la grève en longueur que pour répondre aux exigences de ses salariés : dès aujourd’hui, des cadres de La Poste ont ainsi été mobilisés pour assurer la distribution du courrier en direction de certaines entreprises tandis qu’un dispositif visant à court-circuiter la grève est en préparation pour la seconde moitié de la semaine. Pour les Alternatifs, si elle est confirmée, cette attitude des responsables locaux de la Poste est indigne et inadmissible. 

Les Alternatifs affirment leur totale solidarité avec des factrices et facteurs de Nantes Eraudière et de Nantes Rollin en grève. 

Samedi 20 avril, Rencontres citoyennes du Front de Gauche de Loire Atlantique


9h / 19 h, Manufacture des Tabacs Nantes (Bd Stalingrad, tramway arrêt Manufacture des Tabacs)

10h/12h : trois ateliers 
- Austérité/dette/Europe
- Droits des femmes
- Egalité des droits et lutte contre le racisme

14h/16h : trois autre ateliers
- les services publics : la santé
- Relocalisations et réindustrialisations
- Ecologie : l'énergie

17h : table-ronde avec François Longéninas (Parti de Gauche), Olivier Dartignolles (PCF), Nicolas Béniès (Gauche Unitaire), Katell Andromaque (Gauche anticapitaliste), Jean-François Pélissier (Les Alternatifs)

vendredi 12 avril 2013

"Non à la disparition des associations" - Appel à une mobilisation commune pour le maintien des financements associatifs et la reconnaissance du rôle des associations dans la société


Pour signer l'appel : www.nondisparitionassociations.net 

Le gouvernement a entrepris de redéfinir le cadre des relations entre l'État, les collectivités et les associations, ainsi que la législation et la réglementation relatives au financement des associations. Ces initiatives sont opportunes et importantes car les décisions prises dans ce domaine vont fixer le cadre institutionnel et réglementaire, sans doute pour longtemps. Mais cela ne saurait faire oublier que le même gouvernement a annoncé pour 2014 de nouvelles coupes sombres dans le budget de l'État et des collectivités, s'ajoutant à la réduction drastique des crédits en 2013. 

Le président de l'Association des Maires de France a dénoncé une situation "qui risque de peser sur les subventions aux associations". 

On ne peut pas assister passivement à la disparition d'un nombre sans cesse croissant d'associations, alors que celles-ci constituent l'un des piliers de notre vie démocratique, sociale, civique et culturelle. Les associations sont l'un des creusets de la démocratie et de la participation citoyenne. Elles jouent un rôle indispensable de renforcement de la cohésion sociale, de développement de l'activité et de l'emploi et de préservation des droits fondamentaux. Aucune société ne peut exister sans leur apport. 

C'est pourquoi les associations, réseaux d'associations et élus signataires affirment qu'ils ne laisseront pas détruire sans réagir le tissu associatif de nos territoires et de nos villes. Les associations refusent d'être la variable d'ajustement des diminutions des financements publics et appellent à se mobiliser. 

Trait d'Union, lettre d'information et de débat, numéro 3 est paru




 


http://www.alternatifs.org/spip/IMG/pdf/traitd_union3.pdf



jeudi 11 avril 2013

Notre Dame des Landes : Après les rapports de la commission de dialogue, une seule issue : l'abandon du projet ! - communiqué commun des Alternatifs, de la Gauche Anticapitaliste, de la Gauche Unitaire et du Parti de Gauche de Loire Atlantique, membres du Front de Gauche 44


La commission de dialogue et les commissions scientifiques ont rendu leurs rapports sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. De nombreux arguments portés depuis des années par les opposants sont de fait validés par ces commissions. 

Il en est ainsi des mesures de compensation pour la destruction des zones humides, qui constituent la majorité des terres concernées, que le rapport demande de revoir. Même remise en cause pour l'emprise au sol du projet actuel, signifiant la destruction de nombreuses terres agricoles et pour les conséquences sur de possibles inondations mal évaluées dans le projet actuel. 

La saturation de Nantes-Atlantique est également démentie et l’indécision sur l’avenir de la piste de Nantes Atlantique, avec son impact sur le devenir même du site d'Airbus à Bouguenais y est expressément mentionnée. 

En outre, quelques points risquent de décevoir certains soutiens des porteurs du projet: ce sont le report sine die de l’accès par la ligne de tram-train qui était pourtant liée au projet, l’impossibilité de chiffrer les espaces libérables Sud Loire, ou encore la nébuleuse où se sont fondus les milliers emplois fixes allègrement claironnés précédemment. 

En résumé, ce rapport confirme que le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est inutile et absurde, auréolé du flou le plus total quant à ses coûts sociaux, écologiques, financiers, en contradiction avec l’intérêt public. 

Notre Dame des Landes : Après le dialogue biaisé, la mobilisation déterminée ! par la Confédération Paysanne


Les conclusions du rapport de la Commission dite « de dialogue », mise en place en novembre 2012 par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont été rendues hier. Nous n’en attendions rien, nous n’avons pas été déçus. Son contenu est à la hauteur de l’ambition politique affichée sur le carnet de commande : ne pas remettre en cause le projet tout en apportant des précisions techniques complémentaires et remettre des propositions, quatre mois plus tard, sur la manière de poursuivre le dialogue. 

Pour la Confédération paysanne, cette « parenthèse » de quatre mois aux allures de trêve doit déboucher maintenant sur un nouvel élan de résistance. L’occasion est donnée d’y répondre très prochainement en se mobilisant dès le 13 avril pour soutenir les occupants lors de l’action « Sème ta ZAD » pour reconquérir le territoire en culture alimentaire, puis le 11 mai pour la Chaine humaine, et les 3 et 4 août pour le grand rassemblement des opposants à ce projet insensé. 

L’opposition est plus que jamais évidente entre partisans du bradage-gaspillage des ressources à des intérêts spéculatifs et privés, et militants engagés pour la souveraineté alimentaire, la relocalisation de la production agricole, l’emploi paysan et la vie des territoires. Pour barrer la route définitivement à la « stratégie économique tournée vers l’exportation et l’installation d’entreprises internationales » (recommandation 5 du rapport), la Confédération paysanne appelle ses adhérents, sympathisants et l’ensemble des opposants à la vigilance et à la mobilisation, à Notre-Dame-des-Landes, comme sur l’ensemble du territoire.

mercredi 10 avril 2013

Notre Dame des Landes : après le rapport de la "commission du dialogue", l'heure est à la mobilisation


En déléguant le compte rendu des trois rapports relatifs à Notre Dame des Landes au ministre des transports, le premier ministre fait semblant de prendre du recul alors qu’il est le principal promoteur politique du projet. Le rapport de la «Commission du dialogue » commanditée par le Premier ministre et dont le Président avait, avant même le début des consultations, donné une position favorable au projet, est sans grande surprise. Il réaffirme son parti pris favorable et promeut plusieurs arguments des défenseurs du projet du transfert de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes :  

• saturation inéluctable et agrandissement de Nantes-Atlantique problématique accompagné de contraintes dues au bruit limitant le développement de l’agglomération (point 2) ; 
• vertu économique des offres nouvelles de liaisons nombreuses à l’international sans passer par Paris, offres dues au transfert de l’aéroport du Sud au Nord de Nantes (point 1 et 5). 

Il module cependant les affirmations à l’emporte pièces que les « grands élus » ont coutume d’afficher la main sur le cœur. Les principales réserves et recommandations portent sur : 
• une saturation de la piste de Nantes-Atlantique absente et l’importance du maintien de l’équipement pour Airbus (points 2 et 3) ; 

Mobilisation pour affirmer que l’homophobie ça suffit ! Appel unitaire à manifester le samedi 20 avril à Nantes - 14h Place du commerce


La radicalisation des promoteurs de la « Manif Pour Tous » s’accompagne de débordements aussi nombreux qu’insupportables. 

Outre les actes de violence, les agressions physiques ou les injures contre des couples se tenant par la main dans la rue, la haine s’exprime sur les réseaux sociaux. Les formations de la droite extrême en font leur terrain de compétition dans la surenchère. Ca ne nous étonne pas. 

Mais l’arrogance des biens pensants à vouloir imposer leur modèle de la famille, les dérapages verbaux de personnalités politiques ou en vue, légitiment une frange de la population à exprimer ouvertement sa haine de la différence. Certains n’ont même pas conscience d’être homophobes. Ils croient que les injures, les menaces, les intimidations font partie des moyens d’expression à la hauteur de ce qu’ils considèrent comme une agression contre leur religion, leur mode de vie, l’orientation de leur sexualité, qui dans leur imaginaire sont forcément supérieures à celles des Autres. Jamais il ne leur vient à l’esprit qu’une lutte pour l’égalité des droits ne leur retire aucun droit. Que la diversité des familles est déjà un fait acquis. Que la diversité des orientations sexuelles existe belle et bien. Et que pour les enfants, l’important c’est d’être aimés. 

lundi 8 avril 2013

"Reprendre la rue pour ne pas la laisser demain aux fascistes, rejoindre les mobilisations populaires qui s'exacerbent, notamment en Europe du Sud, expliquer, résister, proposer : c'est maintenant !"



Démasquer un ministre socialiste pratiquant la dissimulation et l'évasion fiscales ne peut pas faire de mal. Notamment quand ce ministre est très représentatif, parmi d'autres, de la main tendue, après le poing, par Hollande à la finance, et le propagandiste zélé des sacrifices pour les classes populaire. Et voir s'indigner les journalistes de Cour, qui hier pourfendaient les "procédés douteux" de confrères plus pugnaces, est également assez réjouissant.
Mais les mesures de "moralisation de la vie politique" envisagées par le pouvoir s'attaqueront aux effets, pas aux causes.

TROP DE DEMOCRATIE TUE LA LIBERTE D'ENTREPRENDRE !

Certes, le discours n'est pas aussi clair, pourtant, sous la "gouvernance", qui relègue au rang de vieilleries superflues le conflit politique et social, voire le vote lui même, pointe la tentation autoritaire.

On se souvient de la rage des dominants après la victoire du NON au projet de Traité Constitutionnel Européen en 2005, et leur promptitude à contourner la volonté populaire. Mais la concentration, l'opacité, la mise hors contrôle citoyen des procédures de décision, la sanctification d'une pensée unique économique, le recours a une expertise qui n'est le plus souvent que la voix de son maître, le capital, vont dans le même sens.

samedi 6 avril 2013

Communiqué du Front de Gauche




L’affaire Cahuzac suscite la colère et la nausée. D’une gravité extrême, elle ne révèle pas seulement l’absence de probité et d’honnêteté d’un homme. Elle met à jour, une nouvelle fois, un système oligarchique profondément néfaste, une démocratie à bout de souffle, la collusion grandissante entre les hautes sphères financières et celles de l'Etat. Il faut mettre fin au règne de la finance.

L’heure n’est pas au bricolage mais à la réorientation de la politique du pays et à la refonte du cadre institutionnel. Au moment où le gouvernement demande au plus grand nombre de se serrer la ceinture et après l’intervention télévisée d’un Président qui confirme son cap visant à ne rien changer, cet épisode misérable précipite la crise politique. 

Le Front de Gauche est engagé dans la bataille contre l’austérité à l'image de sa campagne "pour une alternative à l'austérité". Il participera à la manifestation du 9 avril contre l’ANI, appelle les parlementaires à ne pas retranscrire dans la loi cet accord minoritaire. Dans l'immédiat, il exige la suspension du débat parlementaire sur ce texte pour légiférer en urgence contre le pouvoir de la finance, contre les paradis fiscaux, y compris en Europe, contre les conflits d’intérêt. Il faut des contrôles, des normes nouvelles, et pas seulement des appels à la morale individuelle, des moyens financiers pour faire face à la fraude fiscale. 

vendredi 5 avril 2013

"Stoppez l'évasion fiscale !" - Lettre ouverte d'ATTAC à François Hollande




Lettre ouverte à François Hollande

Monsieur le président,
L'affaire Cahuzac révèle brutalement à tous les citoyens la négligence et même la complaisance de nos dirigeants vis-à-vis de l'évasion fiscale.


Pourquoi l'administration fiscale a-t-elle perdu 25 000 agents depuis 2002 ? Pourquoi le nombre de vérifications approfondies de situations personnelles a-t-il chuté de 12 % entre 2006 et 2011 ? Pourquoi laisse-t-on chaque année 60 à 80 milliards d'euros échapper à l'impôt, tout en prétextant les déficits publics ainsi creusés pour sacrifier les retraites, les allocations sociales, les emplois publics, les investissements écologiques d'avenir ?
M. le président, assez de discours, prenez sans tarder cinq mesures clés pour en finir avec la complaisance :

Les député-e-s ne doivent pas voter cette loi ! Le Front de gauche appelle à la mobilisation générale contre l’accord Medef !


Le Front de gauche rappelle son opposition à l’accord national interprofessionnel qui est débattu à l’Assemblée nationale. Cet accord marque en fait un recul dans la négociation sociale au profit du Medef. Il signifie la casse du code du travail. Il constitue un accélérateur de licenciement et de précarisation notamment pour les femmes qui occupent 85% des emplois à temps partielDangereux en soi, ce projet de loi vient marquer, après l’adoption du traité européen Merkosy et du pacte de compétitivité, un nouveau stade dans le cours libéral des orientations prises par le gouvernement Ayrault. Lors de son intervention TV François Hollande a d’ailleurs annoncé pour la suite la réouverture du débat sur les retraites et l’allongement de la durée de cotisation.



François Hollande a même été jusqu’à reprendre à son compte l’exigence de Laurence Parisot vis-à-vis des parlementaires pour qu’ils retranscrivent tel quel l’accord Medef niant par là même la légitimité du Parlement à faire la loi. Il voudrait dissuader les députés de faire des amendements !

mardi 2 avril 2013

FSM Tunis : la transition énergétique : levier vers un nouveau modèle de développement

L’atelier organisé par ATTAC France, CRID-RITIMO et les Jeunes écologistes a fait salle comble. Les nombreuses interventions liminaires ont néanmoins permis aux participant-e-s de s’exprimer et de dégager des propositions pour l’assemblée de convergence de l’espace climat.


Tout d’abord, Samir Meddel, universitaire tunisien, a dressé un panorama de la situation en Tunisie. Le pays a été excédentaire en terme d’énergie jusqu’en 2000 mais avec l’évolution de la demande, les réserves n’ont pas suivi. Trois secteurs accaparent les trois-quarts de l’énergie : le bâtiment, l’industrie et le transport (un tiers chacun). EN 2030, avec le développement continu de l’urbanisme, le bâtiment pourrait représenter 40 % de la consommation et la part des services ne cesse d’évoluer au détriment de l’industrie. Au niveau des transports, la logique d’individualisation progresse, les transports collectifs ne représentent plus que 25 % contre 65 % il y a 40 ans. Une grande partie de l’énergie est subventionnée par l’Etat, les aides ont été multipliées par 9 en 7 ans et représentent 14 % du PIB de la Tunisie, les subventions pour l’énergie captent une grande partie du budget de l’Etat.