mercredi 15 avril 2015

Soutien aux grévistes d'Ecocert., par le Front de Gauche


Depuis le 7 avril, la grève est suivie chaque jour par les trois-quart des salariéEs de cette entreprise du Gers spécialisée dans la certification des produits biologiques. C'est la première grève depuis dix ans chez Ecocert qui emploie un personnel jeune et diplômé mais dont les salaires plafonnent pour la très grande majorité autour de 1300-1600 euros net. Ils/elles exigent avec leurs organisations syndicales 120 euros brut d'augmentation par mois. 


Depuis le début du mouvement, les grévistes se heurtent à une direction qui refuse d'aller au-delà de 45 euros brut. Jusqu'à ce jour, la grève a été reconduite et le Front de gauche assure les personnels d'Ecocert en grève de tout son soutien. Soutien d'autant plus indispensable quand on voit que le directeur de relations humaines (DRH) vient de Freescale où 1000 licenciements ont eu lieu, et le directeur général de Vivendi. Quant au PDG il est à l'origine d'un holding, Silvestris, véritable propriétaire d'Ecocert. 

Dans un contexte où la politique d'austérité est menée aussi bien par le gouvernement que par les organisations patronales, plusieurs luttes ont lieu tantôt contre les licenciements, les fermetures d'entreprise, tantôt pour l'augmentation des salaires. 

Cette grève intervient alors même qu’en Midi Pyrénées, c’est l’ensemble du secteur qui est touché : le réseau régional du groupement des Agriculteurs biologiques est lui aussi mis à mal et menacé. Il subit l’austérité nationale et européenne et est l’objet d’une offensive sans précédent des organisations patronales qui depuis Sivens ont décidé d’en finir avec tout modèle agricole alternatif. 

Le Front de Gauche et ses élus tiennent à rappeler leur solidarité et leur soutien total aux salariés en grève ainsi qu’à leurs organisations syndicales La solidarité et le soutien des salariéEs en grève, de leurs organisation syndicales, sont une tâche de l'heure et le Front de gauche répond présent : soyons toutes et tous aux côtés des grévistes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire