Le mouvement de lutte contre la
loi travail a incontestablement remporté une victoire politique le 23 juin, en
rétablissant le droit de manifester, mais surtout en faisant plier Manuel Valls
le boutefeu de Matignon qui ne songe qu’à sa carrière politique. Même l’éditorialiste
Michel Noblecourt, qui écrit chaque jour des tableaux cauchemardesques sur l’isolement
de la CGT, est cette fois obligé de le reconnaitre : « La CGT et FO ont obtenu l’essentiel :
elles ont fait plier le gouvernement » (Le Monde 24 juin).