mardi 30 mai 2017

Vous avez dit moralisation? , par Noël Mamère

Ce qui arrive à Richard Ferrand, devenu ministre, est une petite affaire Fillon qui tombe mal, au moment où François Bayrou annonce sa loi de moralisation de la vie publique, la première du quinquennat. Mais n’est pas Jupiter qui veut et quand on prétend nettoyer les écuries d’Augias, il faut être au clair soi-même.

Emmanuel Macron, le candidat qui a opportunément prospéré sur l’impensé politique de la droite et de la gauche, qui a profité du refus de l’extrême droite, doit aussi sa victoire au Canard Enchainé, révélateur du « penelopegate », véritable arme de destruction massive du candidat de la droite auquel tout promettait une victoire assurée… Et voilà que, quelques semaines plus tard, il se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé. 

"M. Macron est le Président des riches", conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon


jeudi 25 mai 2017

La Grèce, mauvaise conscience de l'éditorialiste économique, par Romaric Godin (Arrêt sur images)

Cette forme moderne d'indifférence, la reprise de dépêche.

Alors que l’économie hellénique continue à s’enfoncer sous le poids des réformes et de l’austérité, les médias français feignent l’incompréhension et les éditorialistes regardent ailleurs. Il est vrai que la Grèce est une épine dans le pied de leurs certitudes… 

Il est des silences très parlants. Ainsi celui des éditorialistes et chroniqueurs économiques français sur la situation grecque depuis quelques mois. Regardons le sommaire de la semaine passée : on n'y trouvera que des réflexions assez semblables sur la façon dont Emmanuel Macron a ensorcelé Angela Merkel ou sur les défis des deux nouveaux locataires de Bercy. De Grèce, point. 

mardi 23 mai 2017

Nicolas Hulot: bon courage en territoire hostile, par Noël Mamère

On ne peut qu’être inquiet sur les marges de manoeuvre du nouveau ministre, qui va naviguer en territoire hostile. Dans ce secteur, comme dans d’autres, Il n’y a pas d’homme providentiel capable de résoudre, comme par magie, ces problèmes, surtout quand le gouvernement est dirigé par un homme d’Areva, nommé par un énarque dans la pus pure tradition nucléariste et productiviste. 

Dès que j’ai connu la nouvelle de la nomination de Nicolas Hulot au gouvernement, j’ai aussitôt réagi en  lui adressant mes vœux de réussite. : “Bon courage, Nicolas. Nous t’aiderons s’il le faut.” Et je maintiens ces encouragements ! Nous sommes nombreux, en effet, à placer beaucoup d’espoirs dans sa nomination, désespérés que nous sommes de voir l’écologie passer systématiquement au second plan des préoccupations des pouvoirs qui se succèdent, alors que la menace climatique est plus que jamais présente, que les dégâts du « progrès » à la mode ultra libérale détruisent chaque jour un peu plus notre environnement, s’attaquant aux bases mêmes de la survie de l’humanité sur notre vieille planète. 

jeudi 18 mai 2017

De quoi Macron est-il le nom ?, par Myriam Martin

Dimanche 7 mai le nouveau président de la république, Emmanuel Macron a été élu, sans trop de surprises en réalité. Mais soyons clairs d’entrée, une grande majorité des votes se sont portés sur sa candidature par défaut, afin de barrer la route au FN. 

 Avec 66,1 % des voix exprimées, c’est à dire 43 % du corps électoral, avec 33,9 % pour son adversaire du FN, avec une abstention et des votes blancs ou nuls, très élevés (respectivement 25,5 % et 11,5%), Emmanuel Macron n’a nullement le droit de croire et d’imposer l’idée que les citoyen-nes de ce pays adhèrent à son projet ! 

mercredi 17 mai 2017

Solidarité avec les LGBT. Marche des Fiertés le 11 juin à Nantes

En cette journée internationale du 17 mai contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie, « Ensemble! » tient à exprimer toute sa solidarité avec les LGBT+ traqué.e.s et persécuté.e.s, comme en Tchétchénie où l'homosexualité est passible de la peine de mort. 

Nous sommes en accord total avec les organisations qui ont déposé plainte contre Ramzan Kadyrov, devant la Cour pénale international, pour « génocide », alors même que le dictateur tchétchène est quasiment soutenu par le président russe. 

En France, la situation des lesbiennes, gays, bi et trans ne s'améliore pas : les actes LGBTphobes ont augmenté de 20%, une hausse sans doute liée au climat haineux entretenu par la « Manif pour Tous » et ses avatars comme « Sens Commun ». 

mardi 16 mai 2017

L'avénement du jeune monarque républicain, par Noël Mamère

La cérémonie de passation des pouvoirs a confirmé la soirée électorale du second tour. Nous assistons au retour en force de la monarchie présidentielle, « old school ». Emmanuel Macron surjoue son rôle de petit prince devenant Roi. 

Le nouveau Président, maitre des horloges et des images, veut montrer avec ostentation qu’il rompt avec la vulgarité de nouveau riche qu’affectionnait Nicolas Sarkozy et la normalité de son prédécesseur. 

Ce retour en grâce de la fonction présidentielle a pour modèle De Gaulle. Comme si, 60 ans après, nous assistions à la renaissance de la Vème république. Pourtant l’Histoire, comme le souligne Karl Marx, l’auteur du « 18 Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte », paraphrasant Hegel, s’écrit toujours deux fois : la première en tragédie, la seconde en farce. 

Le vieux monde est de retour !, par Jean-Luc Mélenchon


Pour gagner, cette fois il faudra occuper les entreprises !, par Gérard Filoche

Les médias et leurs commentateurs patentés nous abreuvent de cent mille bêtises à l’heure sur le chamboule tout politique, qui recomposerait le pays. Tout serait changé, changeable, différent, bouleversé. Plus de gauche plus de droite, un centre qui dévorerait tous les clivages. 

Ne vous laissez pas distraire, c’est du vent. Il n’y a que deux classes sociales, et deux camps, le centre n’existe pas, et, aussi gonflé qu’il soit, explosera, comme cela a toujours été le cas. 

samedi 13 mai 2017

Notre-Dame-des-Landes : la bataille continue, par Katell Andromaque

Vendredi 28 avril 2017, Ouest France titrait « La commission européenne […] a fait sauter le dernier verrou au lancement du chantier d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ». Cette affirmation est erronée. 

Si la commission européenne a pris la décision, politique et non juridique, de ne pas poursuivre la France pour non-respect de la réglementation européenne, les recours juridiques ne sont pas épuisés. 

Les arguments contre ce chantier sont toujours aussi solides. 
Les conclusions du rapport, remis à Ségolène Royal en avril 2016 et qui affirme le surdimensionnement des travaux, n'ont pas été prises en compte. 

vendredi 12 mai 2017

Insoumis de tous poils, unissez-vous pour une nouvelle percée spectaculaire le 11 juin ! , par Gilles alfonsi

Emmanuel Macron n’est pas seulement un pur produit de l’élitisme républicain de bon papa. Le jeune loup incarne à la fois la volonté antidémocratique de casser le Code du travail, la fuite en avant libérale de l’Union européenne et aussi un consternant désintérêt pour les enjeux écologiques. 

Jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin, il devrait en partie retenir ses coups : il doit en effet tenter à toute vitesse d’opérer une recomposition d’ampleur, sans laquelle il n’obtiendra pas de majorité pour gouverner. Il s’attachera à solliciter un consensus en vue d’une future loi sur la transparence de la vie politique, et il mettra probablement un bémol à son intention de liquider 120 000 emplois publics et de diminuer de 60 milliards les dépenses publiques. 

Le populisme de gauche ne constitue pas une alternative crédible au populisme de droite, par Thomas Coutrot

Performante lors de la campagne présidentielle, qui met en scène l’élection d’un monarque, la stratégie « populiste de gauche » de Jean-Luc Mélenchon risque de montrer ses limites aux législatives, faute de pouvoir accepter la diversité d’un « peuple » construit autour du leader. A la place du populisme, fût-il de gauche, il faudrait inventer une stratégie altermondialiste-libertaire de l’« arc-en-ciel » pour éviter de paver la voie à de nouvelles oligarchies. 

En Europe comme aux États-Unis, l’extrême-droite populiste prospère sur les frustrations des classes moyennes et populaires blanches, en leur promettant un retour à un passé idéalisé d’ordre et de prospérité. Un passé où les classes populaires bénéficiaient d’une relative sécurité de vie à l’abri de frontières nationales. Un passé aussi où les Noirs, les Arabes, les Chinois (et les femmes…) « se tenaient à leur place »…

Ecologie politique : maintenant, il faut se refonder !, par Noël Mamère (Reporterre.net)

Les thèmes environnementaux ont été peu présents dans la campagne présidentielle. Celle-ci a validé la faillite d’EELV et la divergence des trois courants de l’écologie politique. Notre chroniqueur voit dans cette période l’occasion de reconstruire un courant qui porte toujours « l’idée propulsive d’un XXIe siècle » confronté à « la survie de l’humanité ».

Je ne ferai pas de commentaire sur le second tour de l’élection présidentielle. Le pire a été évité. Un président par défaut a été élu. La recomposition politique s’accélère et bien malin qui pourrait prédire la suite des évènements. Je voudrais insister ici sur l’état de notre famille politique, celle de l’écologie, à la veille des élections législatives.

"Il faut entendre la parole des ouvriers, entretien avec philippe Durand


mercredi 10 mai 2017

Après l'élection de Macron, entretien avec Annick Coupé


Nantes : rassemblement en hommage à Marion, assasinée par son mari, et contre toutes les violences faites aux femmes

Suite au viol et à l'assassinat d’une femme par son conjoint à Aigrefeuille , le Réseau d’Action féministe Uni (RAFU) a organisé un rassemblement mercredi 10 mai devant le Palais de Justice de Nantes, en hommage à Marion. 

Ce premier rassemblement a permis de recueillir le témoignage de membres proches de la famille, et d’une femme qui a relaté son long combat contre le harcèlement dont elle a été et est toujours victime. Les récits étaient tous particulièrement émouvants. 

Aline Chitelman 

 Nous vous invitons à lire ci-dessous l’intervention de la porte-parole de RAFU introductive à ce rassemblement : 

dimanche 7 mai 2017

Le pire a été évité, construisons maintenant une gauche debout !

Les électeurs et électrices ont rejeté le danger immédiat d’une accession au pouvoir de l’extrême-droite, et ce qu’elle aurait entrainé : remise en cause des libertés fondamentales, des droits démocratiques et sociaux, chasse aux étrangers, « préférence nationale » attisant le racisme… 

Mais près de 11 millions de voix se sont portées sur Marine Le Pen, révèlant une poussée de ses idées nauséabondes dans la société. Il faut encore convaincre que les idées du FN ne sont pas « banales », les fascistes ont toujours utilisé la désespérance, qui s’est emparée d’une part importante de la population, pour se développer. Il faut donc aller à la racine du mal. 

vendredi 5 mai 2017

A la veille du second tour, entretien avec Marie-George Buffet (Regards.fr)


Journaliste honnête. Entretien avec Edwy Plenel (Regards.fr)


Lettre de Marwan Barghouthi, parlementaire et dirigeant palestinien incarcéré, à ses collègues parlementaires du monde entier, à propos de la grève de la faim pour la « Liberté et Dignité »

Depuis le 25 Avril des milliers de prisonniers palestiniens font la grève de la faim pour obtenir que soient respectés les droits prévus par le droit international et en particulier la convention de Geneve. : 

- la fin du recours à la torture et autres formes de mauvais traitements ;
- des conditions améliorées de visites de familles ; 
- la fin de leur détention en Israël et non dans les territoires occupés, comme l’exige la Quatrième Convention de Genève, avec pour conséquence des obstacles multiples aux visites de familles ; 
- l’abandon de la détention administrative, régime de détention sans charges et sans jugement auquel sont soumis aujourd’hui environ 500 prisonniers palestiniens, parfois depuis plusieurs années ; 
- des soins de santé adaptés, alors que des négligences délibérées dans ce domaine conduisent à la détérioration de l’état de santé de nombreux prisonniers, voire à leur mort. 

jeudi 4 mai 2017

Je voterai Macron....malgré lui, par Myriam Martin, co-porte-parole d'Ensemble !

Dimanche prochain j'irai voter. Je glisserai dans l'urne le bulletin de vote Emmanuel Macron. Ce choix n'est nullement guidé ou influencé par des pressions extérieures. Bien au contraire. 

Le déchaînement par médias interposés, de ceux et celles qui invectivent les électeurs et électrices susceptibles de s'abstenir ou de voter blanc, face au danger Le Pen, a quelque chose de particulièrement scandaleux. En effet l'affolement qu'ils expriment n'est ni sérieux, ni crédible. 

Cela fait un an que les sondages se succèdent et affirment de manière continue un score élevé de Marine Le Pen, l'ayant placé bien souvent en tête de tous les candidats potentiels. Et même si Marine Le Pen n'est pas arrivée en tête au premier tour des présidentielles, sans surprise malheureusement elle s'est qualifiée pour le second tour.

Un débat extrêmement médiocre, par Michel Soudais (Politis)

Le duel télévisé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, n’aura été de bout en bout qu’un pugilat consternant, ignorant les enjeux essentiels de cette élection présidentielle.

Notre démocratie méritait-elle cette confrontation décousue, pauvre en propositions et en projets mais riche en attaques ad hominem et noms d’oiseaux ? Tout au long des 2h30 de ce « débat », si tant est que l’on puisse l’appeler ainsi, les électeurs ont  assisté à une dispute de bas niveau dans laquelle aucun des protagonistes n’aura véritablement exposé son projet. Marine Le Pen parce que son principal objectif, manifeste dès les premières secondes, était de parler de son adversaire ramené à ses fonctions passées de « conseiller » et de « ministre de François Hollande », ce qui lui permettait d’attaquer ce qu’elle a présenté comme son « bilan » et de le qualifier à plusieurs reprises de « socialiste ». Emmanuel Macron parce que les attaques ad hominem de son interlocutrice lui ont épargné de rentrer dans le détail de son programme et d’en justifier les options puisqu’il lui suffisait de constater que celle-ci ne « propose rien ».

mercredi 3 mai 2017

Lettre à mes amis de la France Insoumise, par Roger Martelli (Regards.fr)

Certains d’entre vous savent que mon engagement aux côtés de Jean-Luc Mélenchon est tout aussi dénué de complaisance qu’il est amical, solide et ancien. J’ai apprécié la vigueur et la fraîcheur de votre combat depuis plus d’un an. J’ai noté que celui que l’on accuse si souvent de césarisme vous a laissés, librement, exprimer votre opinion. Vous avez été très nombreux à le faire et votre avis n’est pas pour moi insignifiant. 

Deux tiers d’entre vous se sont portés vers l’option d’une abstention ou d’un vote blanc. Je tiens à vous dire, très fraternellement, pourquoi un choix en ce sens ne peut pas être le mien. 

Second tour des élections, Battre Le Pen : une urgence absolue, appel de la co-présidence du MRAP

Au lendemain du premier tour des élections présidentielles, notre mouvement a exprimé sa grande inquiétude. A 5 jours du second tour, celle-ci ne cesse de croître. La candidate du Front National est aux portes du pouvoir, la possibilité qu'elle soit élue dimanche prochain n'est pas à exclure. 

Cette présidentielle est l’élection de toutes les surprises. Et souvenons-nous, d’après les sondages, jamais Trump n’aurait dû être Président des Etats-Unis, jamais le Brexit n’aurait dû l’emporter… et pourtant ! 

mardi 2 mai 2017

Un choix «physique», par Benjamin Stora

Les jeunes des populations maghrébines et africaines font un choix « physique » pour le vote Macron. Un choix de survie face à la haine. 

La gauche classique française (gauche de la gauche principalement) commet encore la même erreur. Elle attribue la montée en puissance du Front national par des effets de politique et sociale, comme facteur exclusif. Elle ne voit pas, ou ne veut pas voir, que ce qui fonde la force du Front national aujourd’hui, comme hier, n’est pas simplement la crise sociale, mais la « question de l’immigration », « la préférence nationale ». 

Battre Le Pen dans les urnes et dans la rue!, par Michael Lowy

Le mot d'ordre proposé par certains camarades, "Pas un seul vote pour Marine Le Pen", n'est pas suffisant. On peut "ne pas voter" MLP en votant blanc ou en s'abstenant, en allant à la pêche, etc. On ne vote pas pour elle, mais on ne fait rien pour l'empêcher d'être élue... Si on veut vraiment la battre, il faut mettre un bulletin avec le nom de son rival. 

"Battre le Pen dans les urnes et dans la rue !" : ce fut, en 2002, le mot d'ordre de la Ligue communiste révolutionnaire, au moment d'un deuxième tour opposant Jean-Marie Le Pen à Jacques Chirac. Pourquoi ne serait-il pas valide en 2017, dans ce deuxième tour entre Marine Le Pen et Emmanuel Marcron ? Est-ce que la fille est moins dangereuse que le père ? Est-ce que Macron est plus à droite que Chirac ? Ou est-ce que la LCR de 2002 manquait de fibre révolutionnaire ? 

lundi 1 mai 2017

Voter Macron contre Le Pen le 7 mai, Dire non au désastre, par Edwy Plenel (Mediapart.fr)

Contre Le Pen, nous voterons Macron le 7 mai. Ce ne sera pas pour approuver son programme mais pour défendre la démocratie comme espace de libre contestation, y compris face aux politiques du candidat d’En Marche!. Tandis qu’avec l’extrême droite identitaire et autoritaire, la remise en cause de ce droit fondamental est assurée.

Voter contre Le Pen en votant Macron, ce n’est pas voter pour le programme de ce dernier. C’est oter pour défendre la démocratie comme espace conflictuel, traversé d’intérêts divergents et de causes concurrentes, où peuvent s’exprimer librement ses contradictions, son pluralisme, sa diversité, ses revendications et ses espoirs, y compris face aux politiques d’une présidence Macron.

1er mai : plus de 7000 manifestant-es en Loire-Atalntique

Après un meeting intersyndical CGT, FO, FSU et Solidaires, plus de 6000 personnes ont manifesté dans les rues de Nantes à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires et de nombreuses associations et partis politiques, derrière une banderole affirmant « En finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême-droite ».

A Saint-Nazaire, elles et ils étaient près d’un millier.

A Nantes, les militant-es d’Ensemble ont distribué un tract titré « Le 7 mai, on dégage Le Pen, dès le 8 mai, on s’occupe de Macron » et affirmant « Utiliser le vote Macron pour faire barrage à le Pen ce n’est pas croire que Macron devient un allié, ce n’est pas une adhésion, c’est une nécessité vitale » avant de défiler.