mercredi 24 janvier 2018

Notre-Dame-des-Landes : une page s'est tournée : une autre a commencé à s'écrire !

Communiqué du CéDpa post conférence de presse du lundi 22 janvier, quelques jours après l’abandon par le gouvernement du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. 

Depuis 2009, notre collectif, qui transcende les positionnements politiques, s’est fortement engagé dans la lutte contre le projet d’aéroport en bâtissant un solide argumentaire basé sur des nombreuses contre-expertises et études indépendantes, en participant à toutes les instances mises en place ( commission du dialogue, médiation etc), en portant des recours juridiques mais aussi en s’associant à la résistance sur le terrain quand cela a été nécessaire. 

En décembre, le rapport des médiateurs tordait enfin le cou aux mensonges répétés à l’envi depuis des années et prouvait comme nous le disions que l’optimisation de Nantes-Atlantique était bel et bien une alternative crédible. 

Le 17 janvier, le gouvernement décidait d’abandonner le transfert à NDDL. 


Nous saluons cette décision raisonnable et espérons que toutes les leçons seront tirées notamment en matière de procédures de décision, de prise en compte des alternatives, et de reconnaissance des compétences citoyennes. 

Nous espérons aussi que la valeur irremplaçable des zones agricoles et naturelles et de la biodiversité qu’elles abritent sera enfin correctement prise en compte dans tous les projets petits et grands. 

Nous serons très attentifs à la manière dont l’État répondra aux demandes légitimes des riverains de l’actuel aéroport. La révision du Plan de Gêne Sonore, les restrictions des vols de nuit, les procédures de moindre bruit doivent être rapidement engagées pour atténuer les nuisances sonores qu’ils subissent. 

Parallèlement, nous sommes prêts à participer à la réflexion et aux discussions sur l’avenir de la ZAD. 

Une page s’est tournée avec la fin du projet d’aéroport. Une autre a déjà commencé à s’écrire. Le CéDpa souhaite que cela se débatte dans le temps et le calme et se tient prêt à participer avec les autres membres du mouvement anti-aéroport au nécessaire dialogue à venir.

Notre-Dame-des-Landes, le 23 janvier 2018

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    La Zad devient, année après année, et encore plus jour après jour, une référence.

    Pas seulement quant aux luttes en général, mais aussi pour le droit immarcescible de tous et chacun à penser, faire et vivre autrement (collectivement et malgré les différences, par exemple), c’est-à-dire contre le principe hautement toxique de l’uniformité.
    Ce n’est pas seulement pour l’en féliciter que j’écris.

    Je veux attirer l’attention sur une lutte qui n’est pas achevée : l’abandon du projet d’aéroport.
    Pourquoi « pas achevée » ? Parce que ce projet comportait et comporte toujours un vice : l’infâme Partenariat Privé Public.
    En réalité, l'aéroport AGO, c'est loin d'être fini ! ! !
    Il y a encore ces millions que compte percevoir Vinci…

    En luttant, forte de sa force, pour « Pas un radis pour Vinci ! », la Zad ferait un super beau cadeau à d’autres qui sont confrontés à des projets aussi vérolés.
    Je pense au projet de prison à Haren-Bruxelles.
    Mais il y en a tant d’autres, car c’est sur la surface entière du globe que ces opérations au seul profit du business se répandent.
    Il faut arrêter ça !
    Et c’est la Zad qui peut, aujourd’hui, forte de sa force, engager au mieux ce combat, dès que ça lui sera possible.

    Beaucoup ne savent pas ce qu’est le PPP.
    Et c’était mon cas jusqu’à cette émission de Radio Klaxon en 2013,
    qu’on peut encore écouter sur un blog super :
    http://cocomagnanville.over-blog.com/2018/01/partenariat-public-prive-parle.html

    Pas un radis pour Vinci !

    Henri G.

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